Said Chanegriha insiste sur le maintien de la disponibilité des unités et des Forces à leur plus haut niveau

Lutte contre la propagation de l’épidémie du Coronavirus (Covid-19)

Le général-major Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) par intérim, a insisté, avant-hier mardi lors de sa visite de travail et d’inspection à la 1ère Région militaire à Blida, sur la nécessité de maintenir la disponibilité des unités et des forces à leur plus haut niveau. S’enquérant, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale, des derniers préparatifs et dispositifs entrepris par l’ensemble des composantes de ce Régiment en prévision de toute éventuelle intervention à tout moment, en soutien au système de santé national dans cette circonstance sanitaire exceptionnelle.

Au niveau du 52ème Régiment médical à Bouira, le chef d’état-major de l’ANP par intérim a, à l’occasion, inspecté de près les différents équipements modernes et les moyens médicaux dont dispose ce Régiment, à l’instar de l’Hôpital de Campagne pouvant prendre en charge un nombre considérable de patients au cas où la situation le requiert. Rappelant, au passage, poursuit le communiqué, les orientations et instructions axées sur les dispositions préventives contre la propagation de cette épidémie au sein des rangs de l’Armée Nationale Populaire et l’engagement des mesures nécessaires au maintien de la disponibilité des unités et des Forces à leur plus haut niveau. Le général-major Chanegriha, ajoute la même source, a suivi un exposé présenté par le commandant de la 1ère Région militaire, le général-major Ali Sidane, portant sur les différentes mesures prises, en exécution des instructions du Haut Commandement, afin, rappelle le communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN) de contrer la propagation du nouveau Coronavirus, au sein du secteur de compétence, notamment dans la wilaya de Blida.
Le chef d’état-major de l’ANP par intérim a également suivi un exposé présenté par le commandant du 12ème Régiment de para-commandos portant, ajoute encore la même source, sur les différentes activités inscrites dans le cadre du programme de préparation au combat au titre de l’année en cours. A la place d’Armes, le chef d’état-major de l’ANP par intérim, poursuit encore la même source, a donné aux cadres et éléments du Régiment des instructions et des orientations. Visant, ajoute le communiqué du MDN, dans leur ensemble la prévention de la propagation de l’épidémie COVID-19 et la prise de toutes les mesures nécessaires. Insistant, au passage, sur l’impératif de ne négliger ou abandonner aucune activité de préparation au combat et de préserver la disponibilité opérationnelle du Régiment, en sus de l’exécution des missions de combat assignées avec la même cadence, la même motivation et avec toute la rigueur.
Dans la soirée d’avant-hier mardi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu sur l’envoi de l’équipe médicale chinoise à l’hôpital militaire d’Ain Naâdja d’Alger. Affirmant que l’institution militaire comptait des milliers d’experts médicaux et paramédicaux, et qu’elle ne nécessitait aucune aide médicale extérieure, soutenant que les médecins spécialistes et les infirmiers de l’institution militaire vont apporter leur soutien aux hôpitaux civils pour faire face à cette pandémie. S’agissant des chiffres avancés, régulièrement, sur l’évolution de la situation du Covid-19 en Algérie, remis en doute par certains, le chef de l’Etat a affirmé qu’il s’agit-là d’une attaque, féroce, ciblant des choses, sensibles, en Algérie, notamment l’ANP, qui constitue l’épine dorsale du pays.
«Ceux qui remettent en doute ces chiffres n’ont toujours pas digéré la protection assurée par l’institution militaire aux marches populaires et au Hirak», a-t-il indiqué encore. Evoquant le rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger, notamment en Turquie, Abdelmadjid Tebboune a indiqué qu’il débutera dans deux ou trois jours, rappelant, au passage que plus de 8.000 Algériens ont regagné le pays à partir de différents pays du monde, lesquels ont été mis en quarantaine dans des hôtels de luxe, dont 1.800 en provenance de la Turquie. «La procédure d’identification nécessitait du temps et l’attente de place pour pouvoir les mettre en quarantaine. Nous avons parmi ces personnes, des cas ne justifiant ni de billets ni même de passeports», a-t-il révélé, réitérant, à l’occasion, son engagement personnel à n’abandonner aucun Algérien à l’étranger.
Rabah Mokhtari