Le Groupe Saïdal conscient de sa mission primordiale

Besoins en médicaments :

Avec les mesures de confinement prises par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation du covid-19, beaucoup de citoyens sont dans l’obligation de cesser leurs activités. Partenaire du développement national depuis l’indépendance, le Groupe Saïdal est conscient que la principale difficulté que les plus démunis affrontent, en ces temps particuliers de confinement sont le ralentissement des activités économiques. Elle l’est également  dans leur capacité à faire face à leurs besoins sanitaires et à ceux en produits pharmaceutiques. Pour l’heure, ce même groupe est en négociation avec des fournisseurs de plusieurs pays, dont l’Inde. Ces négociations ont pour objectif, d’acquérir la matière première nécessaire à la fabrication de l’hydroxychloroquine qui a « prouvé son efficacité contre le coronavirus, a indiqué la PDG de Saïdal Mme Akassam. Cet aspect figure sur la liste des nouvelles mesures préconisées par le ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmad. Entre-autres mesures, celle consistant en la présentation par le patient auprès du pharmacien d’un dossier médical constitué d’une prescription et attestation médicales, ainsi qu’une copie de la carte Chifa. D’ailleurs, le ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique, le Dr Lotfi Benbahmad avait fait état, samedi dernier à Alger, de nouvelles mesures prises pour fournir le médicament la Chloroquine aux patients atteints de certaines maladies auto-immunes.
« La chloroquine ne peut être à la disposition des 11 000 pharmacies du territoire, et ce afin que les patients atteints de maladies auto-immunes qui suivaient ce traitement puissent en bénéficier », avait précisé le ministre délégué. Il ajoute :  « Ceci est motivé par la crainte d’une pénurie du produit et de voir, par la suite, des patients Covid-19 privés de ce traitement, alors que leur nombre augmente de jour en jour, d’autant plus que l’Algérie vit une situation sanitaire difficile, comme le reste des pays du monde ».
M. Benbahmad, explique, également, que les dermatologues et rhumatologues habitués à la prescription de la chloroquine, peuvent prescrire des médicaments «alternatifs» existant sur le marché national et recourir à la chloroquine, seulement pour certains cas qui en nécessitent. « Le but étant de préserver ce médicament destiné au traitement du Covid-19, avant d’appeler tout un chacun à la nécessité de faire preuve de compréhension» par rapport à la situation, jusqu’à la fin de cette crise», avait-il noté.
A. Djabali