L’industrie pharmaceutique en ébullition  

Coronavirus

Selon le président de l’ordre des pharmaciens, le Dr Abdelkrim tout est prêt pour approvisionner les établissements hospitaliers et les malades chroniques traités à la chloroquine. Le même responsable a assuré que «les personnes atteintes de maladies auto-immunes traitées à la chloroquine ne seront pas privées de ce droit.

Ce qui justifie les nouvelles mesures prises par le ministère de tutelle. Elles visent à éviter tout détournement de ce médicament», a indiqué le même responsable. Il a précisé que les pouvoirs publics veilleront à ce que les patients bénéficient de leur traitement habituel en soumettant la gestion de la chloroquine à un «contrôle strict» en cette période de crise du nouveau coronavirus. Pour l’heure l’Algérie dispose dans ses stocks de 340.000 boites de Chloroquine. Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO), le Dr Messaoud Belambri, estime en revanche que ces nouvelles mesures sont «très contraignantes» dans la mesure où «les pharmaciens des wilayas éloignées ne sont pas en mesure de se rendre à la Pharmacie centrale des hôpitaux pour s’approvisionner en chloroquine».
Il propose plutôt de confier cette tâche aux grossistes des médicaments à travers le pays une fois les dossiers des patients recueillis auprès des pharmacies dans chaque région. Selon lui, une telle démarche est « facile et ne coûte rien». L’annonce de la découverte de produits médicaux et pharmaceutiques d’imitation en mesure d’inonder le marché national doit amener tout un chacun et surtout les autorités du pays à réfléchir aux mesures à prendre pour éviter ce genre de situation.  Ces faux représentent un véritable danger à court, moyen et long terme. A court terme, la réflexion serait de faire référence aux prix proposés pour leur acquisition. Tel celui de la chloroquine pour lequel indique le président de l’ordre des pharmaciens, le Dr Abdelkrim Touahria, des mesures ont été prises. Elles sont destinées à approvisionner les malades chroniques traités avec ce médicament. Le Dr Touahria a assuré que «les personnes atteintes de maladies auto-immunes traitées à la chloroquine n’en seront pas privées dès lors que le ministère de tutelle a pris ces nouvelles mesures. Celles-ci visent à éviter d’éventuels détournements ».
Ce qui justifie la vigilance des pouvoirs publics à veiller à ce que les patients bénéficient de leur traitement habituel et à ce que la gestion de la chloroquine soit sous un «contrôle strict» en cette période de crise du nouveau coronavirus. Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), le Dr Messaoud Belambri, estime quant à lui, que ces nouvelles mesures sont «très contraignantes». Il a révélé que :  «les pharmaciens des wilayas éloignées ne seraient pas en mesure de se rendre à la Pharmacie centrale des hôpitaux pour s’approvisionner en chloroquine». Il propose plutôt de confier cette tâche aux grossistes des médicaments à travers le pays une fois les dossiers des patients collectés auprès des pharmacies dans chaque région. Selon lui, une telle démarche est «facile et ne coûte rien». C’est dire qu’avec la pandémie de «Covid-19», les produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques et technologiques devraient être classés au même niveau de dangériosité que d’autres aspects de la santé publique. Les victimes sont aussi issues des couches les plus défavorisées de la population. L’autre contrainte est créée par la grande ouverture portant sur un blocage à court, moyen et long termes de l’émergence de la production locale.
Ce qui ne permettra pas au marché national  de mettre sa propre industrie et sa propre production dans différents domaines aux normes internationales. L’autre argument avancé précise que du fait de la fabrication locale, la population pourrait bénéficier de médicaments génériques. Elle évitera, de fait, les coûts des brevets. Pour les animateurs du secteur algérien de la pharmacie, Il est clair qu’au-delà de leur effet néfaste immédiat, ces importations incontrôlées forment de véritables blocages économiques. Beaucoup de produits pourraient être issus d’une industrie locale mais aucun investisseur ne s’aventurerait à y mettre des capitaux car le risque de la concurrence sauvage de produits importés (faux ou de très basse qualité) est trop grand. D’où la nécessité de chercher des solutions basées sur le local applicables tout de suite avant que notre pays ne devienne une poubelle des productions étrangères. Les dangers environnementaux aussi sont à prendre en compte. Pour preuve, les déchets en plastique issus des importations de gadgets d’outre-mer qui inondent l’Algérie. Les coûts de recyclage de tous ces produits seront certainement un fardeau pour les générations futures. Ils ne le seront pas pour les producteurs de contrefaçons et de produits de basse qualité mais en haute teneur en déchets.
A. Djabali