Faut-il attendre qu’il y ait mort d’homme ?

Mascara : La mort plane au 11 rue Montera Mahiedine

Entre la vie et la mort, il n’y a qu’un pas, entre la tristesse et le bonheur, il y a une route infinie.  Nos responsables qui ont le délire facile ne manquent pas de toupet pour calmer les foules qui vivent des conditions très difficiles dans la wilaya de Mascara, ou des engagements jamais  tenues sont régulièrement  distribuées  comme des bons points pour édulcorer les esprits cohabitant dans la précarité la plus abominable , ou la mort  guette ces derniers au jour le jour.

Au 11 rue Montera Mahiedine ,a l’exemple des centaines d’autres vivant dans trépas, ou une  ancienne habitation menaçant ruine  qui juxtapose la Mosquée El- Moubayaa, communément appelé Sidi Hacene, le père de famille Chalabi Rachid,  un ancien cadre des douanes  et ses trois garçons qui  crèchent dans une incontestable mansarde où subsistent  serpents, rats et autres animaux asociaux, le tout ceinturé dans une odeur écœurante  qui flotte dans l’air  effroyablement  suffocante à vous  couper le souffle. L’escalier, a l’exemple de l’ossature  menaçant ruine   digne des spectacles de l’épouvante  ou les marches conduisant  au palace, demeurent   délabrées, tremblotantes  en plusieurs endroits font  peur à la famille Chalabi, pour  escalader  la dangereuse rampe, et ce, pour arriver au minuscule taudis de misère  sis au premier étage où ils sommeillent tels que  de misérables sans-patrie. La famille Chalabi Rachid qui attend depuis les années 90, une solution à ce problème insoluble de  logements dans la wilaya  qui perdure, où ce dernier a déposé un dossier sous le numéro 3800 en date du 30/06/2001 au niveau de l’Assemblée populaire communale service de logements, a vu un silence radio, où chaque année les services concernés se déhanchent  pour marquer les sinistrés comme une  sorte de bétails, beaucoup de bruits pour rien. A la rue Montera Mahiedine, des familles en danger, menacées par l’écroulement de l’immeuble qu’ils  occupent, un danger omniprésent qui guettent ces familles  de la  troisième souche de la société algérienne où l’angoisse, la crainte et la peur  se dessinent sur les visages, où une dame d’un certain âge rencontrée sur ces lieux maudits, espère toujours un geste libérateur des décideurs qui sont autour de la table. Malheureusement, nous avons su ces derniers jours que la femme en question, très âgée n’est plus de ce bas monde, dupé par les discours des pseudos-responsables et autres cols blancs qui se sont enrichis gracieusement via l’Etat providence. Les séquelles des divers maladies, sont visibles sur leurs visages, qui ont littéralement foudroyés la plupart des occupants des lieux, notamment les enfants de Chalabi Rachid,  qui présentent  a l’œil nu  le stress et les   effets vérifiables  des conséquences de l’injustice des hommes qui dure depuis plus de quatorze années consécutifs. Ceux qui  ont distribués généreusement des logements et autres appartements à des personnes qui ont pratiquement tout aliénés  à des montants faramineux ces prévisions  de l’Etat providence tombés du ciel.   On espère  malgré ces abject méprises  commises  des walis, chefs de Daira qui ont foulés le sol de la wilaya  à l’encontre des plus démunis et qui sont réellement dans le besoin  pour un logement décent  ont été  injustement  roulés des différentes listes placardés où le hit des préférences autres  tribalismes, où les corporatismes  sont  légions dans une wilaya livrée aux quatre vents. Les services concernés par cette question sont au courant, mais feignent de tourner comme a l’accoutumé. dans des tourbillonnements des bévues et des incompétences, qui sont légions dans la wilaya de Mascara, 11 rue Montera Mahiedine qui date depuis les années 2000, et dont l’actuel chef de Daira de Mascara, qui rappelons-le, s’éternise à ce poste budgétivore depuis presque 7 années, s’en lave éperdument les mains, et ce, même si la mort d’homme guette au jour le jour cette famille au 11 rue Montera Mahiedine, sise à Mascara. Nous avons pour souvenance, qu’en 2003, l’ex-wali, à l’exemple des autres walis qui ont foulés le territoire de la wilaya, n’ont rien fait que se sucrer, et ce, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse le présent article   pour éviter la catastrophe des locataires squattant ou plutôt habitant les immeubles menaçant ruine, a saisi par correspondance numéro 346/2003 via son chef de Cabinet, le président de l’Assemblée populaire de la commune de Mascara, lui signifiant ou plutôt lui   évoquant de se soumettre au  décret exécutif N°42/98 du 01/02/1998, pour reconsidérer le cas de M. Chalabi Rachid.  Une combine pour se dérober des attentes des citoyens qui sont ballotés dans ces histoires de  précarités  et qui se pratiquent à l’heure où nous mettons sous presse ce présent article. De la poudre aux yeux ! L’information, encore une fois, à l’épreuve. Au sujet des logements vétustes, il faut dire que nous n’avons pas bénéficié de toutes les facilités par les directions concernées  pour mener à bien notre mission d’informer où toutes les portes demeurent fermées, et ce, sur injonction, parait-il, des donneurs d’ordres dans une wilaya, où des scandales commencent à faire surface ces derniers temps, et on se demande où s’achemineront les  choses. A plusieurs reprises, nous avons tenté de joindre le chef de Daira, le Duch et le Ctc pour nous apporter des éléments d’informations. Mais en vain. Parmi ces responsables cités, on a constaté que pour se  faire voir ou plutôt pour se montrer en  premier plan  devant  une  certaine caméra de télévision à prendre avec des pincettes, ils sont  les premiers à s’exposer pour raconter des bévues incompréhensibles pour  médire la troisième couche de la société algérienne, en  se lavant les mains de toutes les responsabilités pouvant survenir au coin de la rue et autres maisons menaçant ruines. Ce n’est pas sérieux de la part de certains garants chichement payés par l’Etat et qui persistent dans les promesses non tenues au cours des différentes prises de contact et autres surprises-parties du genre réception des citoyens, aménagé une fois par semaine, parait-il, dans les dédales de certaines institutions qui n’ont  clairement aucune prise de décisions sur des questions fondamentaux qui touchent directement  ou indirectement les préoccupations des  administrés. Dans cette affaire des plus douloureuses, malgré que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le 17 févr. 2020, lors de la rencontre gouvernement-walis, tenue dans le palais présidentiel  a interrompu le discours qu’il prononçait, tout en  visionnant un reportage poignant dans ce qui se trame dans l’Algérie profonde comme inegalité, injustice et autres hogra concocté sans vergogne par la plupart des responsables qui s’éternisent des années durant dans la wilaya de Mascara sans respect aucun des populations. Les walis et chefs de Daïra disposent d’un délai d’une année pour rendre des comptes au président de la République. Ils sont tenus de mettre à exécution le programme du gouvernement mais surtout de mettre un terme aux inégalités régionales jugées inacceptables par le président de la République. Dans trois mois, une première évaluation des actions menées sera faite. En présidant la réunion gouvernement-walis, Tebboune a demandé à ces derniers de rompre définitivement avec les pratiques ayant donné naissance à la corruption et à la dilapidation des deniers publics. Le casting de la bureaucratie est presque parfait. Dans la wilaya de Mascara, discours ou pas il est important de souligner en ces termes que : «A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire», ce qui implique que discours ou pas du Président c’est l’incompétence purement et simplement. La solution ! Elle  revient comme un leitmotiv. Mais elle ne surgit de nulle part. Les instances concernées, c’est-à-dire le wali de la wilaya  en premier par cette affaire n’ont pu être touchées. Certaines zones d’ombre, qui existent aussi dans la wilaya de Mascara n’ont pu être éclaircies en conséquence, alors que certaines informations au niveau de la wilaya font état d’attributions de logements a des personnes hors wilayas. Si  l’information  s’avérera exacte, et qu’on n’a pas pu vérifier, vu le black-out imposé,   les conséquences seront fatales au vu des populations originaires de la région et qui ont été  évincées injustement  des différentes listes. Le cercle vicieux est, pour le moment, l’unique expression pour qualifier les agissements de certains responsables directement concernés par ces affaires contraire à la défense des droits de l’Homme qui demeurent piétinées et bafoués par des cols blancs. Le péril est juste là, au 11 rue Montera Mahiedine. Enfin, pour conclure, le président de la République a évoqué au cours de la rencontre gouvernement-walis, que  le mode de gestion actuel a prouvé ses limites. Dont acte dans ce qui se mascarade dans la wilaya de Mascara.
Manseur Si Mohamed