Prise en charge des préoccupations des corps médical et paramédical

Si l’on en croit la communication officielle, à ce jour, le nombre de cas de covid-19 confirmés dans les différentes wilayas du pays, l’on relève un bon suivi des cas atteints. Cela confirme la très bonne maîtrise de la situation en charge de l’équipe aux premières loges de la lutte contre la pandémie. Ainsi en cumulant force de persuasion et mesures d’accompagnement, les responsables arrivent lentement mais sûrement à leur fin. Ils ont été contraints de multiplier les mesures barrières dans et autour des agglomérations, quelle que soit leur importance dans le secteur socioéconomique. Même si, pour l’heure, ces mesures ne sont pas appliquées par tous, il reste que la grande majorité en accepte le principe. C’est déjà un grand pas de fait pour nos responsables. Ce qui stimule leur énergie à aller de l’avant et à poursuivre leur progression pour franchir d’autres étapes nécessaires dans la lutte contre la pandémie. Le confinement et les mesures barrières font partie des éléments les plus importants de la lutte pour maîtriser la propagation du Covid-19. Ils doivent être le souçi de chacun. Y compris de la couche de la population la plus vulnérable qui ne s’y plie pas de bonne grâce.
L’État combine donc les moyens de pression et de persuasion. La présence des forces de l’ordre n’empêchent pas les citoyens de sortir pour chercher leur pitance quotidienne. Le chef de l’État a bien compris qu’il fallait combiner pression et mesures d’accompagnement. C’est la raison des distributions de vivres et d’aides financières aux différentes catégories sociales pénalisées par les mesures de confinement. La lutte contre le Covid-19 n’est pas prête de s’achever. Les responsables le disent à demi-mot. Le nombre de cas de contamination va certainement augmenter, mais les moyens mis en œuvre seront adaptés à la situation. C’est faire preuve de mauvaise foi que de nier l’efficacité de la stratégie élaborée pour endiguer la propagation de ce virus qui se transmet facilement. Il reste à dire que les résultats obtenus jusqu’ici permettent d’affirmer que l’espoir de voir le bout du tunnel n’est pas vain. On ne peut cependant pas se fier aveuglément au bilan dressé quotidiennement par le représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, bien qu’il paraisse rassurant. Il faut donc essayer de prendre du recul et ne pas relâcher la vigilance manifestée par une grande partie de la population.
La campagne de sensibilisation menée par les responsables de la lutte contre Covid-19 est continue et on constate son efficacité. Néanmoins, les recommandations faites chaque jour, même si elles sont comprises par la majorité des algériens ne sont pas toujours suivies comme cela devrait l’être. C’est avec un certain désappointement que l’on regarde ces quartiers pleins de citoyens peu soucieux des gestes barrières nécessaires à la sauvegarde de leur bon état de santé. De différents âges et de sexes, ils errent sans masque dans les marchés ou ils se regroupent sur les places publiques sans raisons réelles. Ils ne se préoccupent pas de leur promiscuité et vaquent comme si de rien n’était à leurs occupations. C’est comme si les risques mortels de la propagation du virus ne les concernent pas. Les cas révélés au fur et à mesure de leur survenance résultent de contamination extérieure. Dès lors, on ne peut pas savoir quelle est l’ampleur de la propagation. On doit pour l’instant se fier aux efforts de dépistage faits par les équipes médicales sur le terrain. Les chiffres officiels sont ceux avancés par l’Institut Pasteur. Le fait qu’il y ait des guérisons et que les morts à déplorer sont peu nombreux est extrêmement encourageant.
Il est néanmoins nécessaire de faire preuve de prudence avant de se relâcher. Ce qui semble être le cas dans plusieurs régions du pays à l’image de Annaba. Dans les quartiers de cette wilaya connue avec ses cités à fortes concentrations de populations comme 8 mai 45, Bouzaroura, El Bouni et d’autres l’on a totalement baissé la garde. Se faisant, l’on a permis à « Covid-19 » de s’installer dans la durée. Le confinement et les mesures barrières font partie des éléments les plus importants de la lutte pour maîtriser la propagation du virus. Ces mesures doivent être imposés à chacun. Y compris à la couche de la population la plus vulnérable qui ne s’y plie pas de bonne grâce. L’État combine donc les moyens de pression et de persuasion. La présence des forces de l’ordre n’empêchent pas les citoyens de sortir pour chercher leur pitance quotidienne. Le chef de l’État a bien compris qu’il fallait combiner pression et mesures d’accompagnement.
C’est la raison des distributions de vivres et d’aides financières aux différentes catégories sociales pénalisées par ces mesures de confinement. La lutte contre le Covid-19 n’est pas prête de s’achever. C’est ce que les responsables se disent à demi-mot. Le nombre de cas de contamination va certainement augmenter, mais les moyens mis en œuvre vont être adaptés à la situation. Dans ces moyens, il y a la nécessité d’améliorer les conditions de travail des professionnels du secteur tel que soulginé par le président de la République, Abdemadjid Tebboune. Appelant les uns et les autres à surmonter les difficultés actuelles, il a annoncé que les praticiens de la santé ayant travaillé deux mois dans la lutte contre le Coronavirus «bénéficieront d’une année d’ancienneté dans le calcul de l’âge de départ en retraite». Le Président a même assuré de sa disponibilité à aller le plus loin possible dans la prise en charge des préoccupations des corps médical et paramédical, dans la mesure des moyens financiers et des lois de la République».
A.Djabali