Le processus «paralysé» par les entraves du Maroc et ses alliés

Règlement du conflit au Sahara occidental

Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, a soutenu que le processus de décolonisation du Sahara occidental «ne connaît pas de progrès» au niveau de l’ONU en raison des entraves dressées par le Maroc soutenu par ses alliés, décrivant l’état d’avancement actuel du processus de règlement du conflit de «paralysie totale», a rapporté dimanche l’agence de presse sahraouie (SPS).

Lors d’une vidéoconférence intitulée : «Le processus de décolonisation inachevé au Sahara occidental, le processus de paix de l’ONU et la politique des grandes puissances», Sidi Omar, a évoqué les différentes étapes marquant l’évolution au sein de l’ONU de la question de décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, en attente d’un règlement. En ce sens, M. Sidi Omar a passé en revue les différents obstacles empêchant tout progrès de la question de décolonisation du Sahara occidental au niveau des Nations unies, décrivant l’état actuel d’avancement du processus de «paralysie totale» en raison des entraves dressées par le Maroc avec le soutien de ses alliés. «Je considère que le rôle négatif que joue la France, qui soutient le Maroc (la puissance occupante), au Conseil de sécurité, est l’une des principales raisons du non-respect par Rabat de ses obligations internationales», a-t-il souligné. Aussi, le diplomate sahraoui a mis l’accent sur la position du Polisario qu’elle avait exprimée en octobre dernier affirmant de ne participer à aucun processus qui ne respecte l’inaliénable droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Le diplomate sahraoui a saisi l’occasion pour émettre des recommandations afin de contrer la propagande marocaine et intensifier des campagnes internationales de solidarité avec la cause sahraouie, ainsi pour faire pression sur l’occupation marocaine, en mettant l’accent sur le rôle important que joue la société civile à cet égard. Plus de 80 participants de différents pays ont assisté à la conférence, selon la même source.
R. I.