«La présente année scolaire ne peut être considérée comme blanche»

Mohamed Ouadjaout, ministre de l’Education nationale :

Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout a affirmé, hier lundi à Alger, que la présente année scolaire ne peut être considérée comme blanche.

Compte tenu, a-t-il indiqué, de l’état d’avancement de l’exécution des programmes scolaires, tous cycles confondus, qui ont duré, a rappelé le ministre, jusqu’au 12 mars dernier, soit une semaine avant les vacances scolaires du second trimestre. Date à laquelle, le président de la République, a, pour rappel, ordonnée la fermeture, jusqu’à la fin des vacances du printemps, de l’ensemble des établissements scolaires, universités et établissements de formation professionnelle, afin d’éviter la propagation de la pandémie du coronavirus. S’exprimant lors d’une réunion consultative, avec les représentants des associations de parents d’élèves, le ministre a assuré qu’il n’y aura pas d’année blanche. Présentant, à l’occasion, une option, consensuelle, qui inclut des solutions alternatives dans le cas où la décision de fermeture des établissements scolaires venait à être maintenue et/ ou levée.
Dont la possibilité de réduire la durée du troisième semestre sur la base de laquelle il est possible de reprendre l’enseignement, et de conduire l’évaluation pédagogique trimestrielle, mettant en avant la courte durée du troisième trimestre, maximum quatre semaines, a-t-il dit. Récemment, Mohamed Ouadjaout, a, dans un message à la famille éducative, mis en avant l’importance du dialogue, soulignant la nécessité de consulter les partenaires sociaux, associations des parents d’élèves et structures syndicales du secteur, aux fins de réfléchir, ensemble, a observé le ministre, à ce qui peut être attendu pour le reste de l’année scolaire en cours à la lumière des évolutions imposées par la pandémie du coronavirus (Covid-19). Et, comment organiser les examens et voir également, l’état d’avancement dans la mise en œuvre des programmes scolaires et la manière de les organiser dans les trois cycles, primaire, moyen et secondaire.
Dans le cas où la mesure de confinement venait à être maintenue et / ou celle-ci venait à être levée. Convaincu qu’à la clôture desdites réunions consultatives avec les partenaires sociaux, des propositions, constructives qui satisferont les élèves, parents et toute la famille éducative et serviront les intérêts du pays, y seront suggérées. Pour sa part, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire de l’éducation (CNAPESTE), a, par la voix de son secrétaire général, Messaoud Boudiba plaidé pour le report des examens de fin d’année à la fin des vacances d’été.
«L’heure est plutôt à la réflexion sur la manière de clore la présente année scolaire de façon pédagogique à même d’envisager des décisions supplémentaires s’agissant des contrôles de fin du trimestre et des examens de fin d’année dans les trois paliers », a-t-il indiqué dans une déclaration à la radio nationale chaîne I. De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), Ferhat Chabekh, a suggéré un calendrier allant du 20 août au 30 septembre pour l’achèvement des programmes scolaires du troisième trimestre de la présente année scolaire et de repousser la prochaine rentrée à la période allant du 1er au 30 octobre. Ferhat Chabekh propose également une évaluation annuelle sur la base, a-t-il dit, des résultats des premiers et seconds trimestres.
Rabah Mokhtari