Pénurie de la semoule

Aïn Témouchent

Depuis le début du mois sacré de Ramadhan 2020, la semoule est introuvable sur tous les étalages des magasins et des superettes à l’échelle de toutes les communes témouchentoises.

Le manque de cette denrée dans les cuisines a causé quelques désagréments aux femmes car elle est nécessaire dans la préparation de certains mets alimentaires, le pain et les gâteaux traditionnels. En conséquence, les citoyens sont perplexes. D’un côté le ministre du Commerce annonce qu’il n’y aura pas de pénurie de la semoule et les minotiers affirment qu’elle est disponible en quantité suffisante, par contre elle est introuvable sur le marché et pourtant les frontières sont hermétiquement fermées et les services compétents de sécurité ou de contrôle du commerce sont derrière tous les spéculateurs. Selon un commerçant de produits alimentaires : «Toute les quantités de semoule produites par les minoteries sont bradées par les professionnels de la chemia, couscous. Certes, il existe des personnes mal intentionnées spécialisées dans la spéculation qui la stocke dans leurs locaux et la revendent à des prix exorbitants durant la seconde manche du mois de Ramadhan parce qu’elle sera très demandée pour la fabrication des gâteaux traditionnels destinés à la fête de l’Aïd dont le makrout très réputé». En effet, les policiers ont mis la main sur un commerçant hier au niveau de la commune de Hassi El Ghella qui revendait la semoule à 60 DA le kilogramme. Au vu cette situation, il est remarqué encore une fois, les pouvoirs publics n’ont pas pu rassurer la régulation du marché local et éradiquer rationnellement le phénomène de spéculation érigé par des individus suceurs du sang et obsédés par le gain facile au détriment de l’économie nationale sans respect des valeurs sacrées de ce mois de Ramadhan.
Sabraoui Djelloul