Raouya s’entretient avec le P-dg de la BID et le coordonnateur de l’ONU en Algérie

Finances

Le ministre des Finances, Aberrahmane Raouya, a tenu deux entretiens téléphoniques avec le Pdg de la Banque Islamique de Développement (BID) ainsi qu’avec le Coordonateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie, pour échanger sur le programme de coopération et sur la situation liée au COVID-19, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.

Le ministre «a tenu deux conférences téléphoniques, respectivement avec M. Bandar Mohamed Hamza Hajjar, Président Directeur Général de la Banque Islamique de Développement (BID) et M. Eric Overvest, ambassadeur, Coordonateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie, pour échanger sur le programme de coopération et sur la situation actuelle liée à la pandémie du COVID-19», selon le communiqué. Au cours de ses discussions avec le premier responsable de la BID, M. Raouya a remercié son interlocuteur ainsi que le staff de la Banque pour les efforts déployés afin d’accompagner les pays membres dans leurs programmes de développement, tout en l’invitant à «matérialiser l’appui technique attendu de son institution pour promouvoir incessamment la finance islamique en Algérie». Cet entretien a également été l’occasion pour les deux responsables d’échanger sur la conjoncture économique mondiale caractérisée par deux importantes crises à savoir la chute des prix du pétrole et la propagation du COVID-19 qui a engendré un ralentissement de l’activité économique et commerciale dans le monde. Pour sa part, M. Bandar a exprimé «la disponibilité de son institution à accompagner l’Algérie à travers la facilité de riposte pour la lutte contre le COVID-19, incluant des mesures sur les court, moyen et long termes». Quant à ses discussions avec l’ambassadeur, Coordonateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie, elles ont porté, outre sur les actions de coopération en cours notamment dans le domaine de la finance, sur l’appui proposé par le Système des Nations Unies pour soutenir l’Algérie dans l’évaluation de l’impact socio-économique engendré par la propagation de la pandémie du COVID-19, ainsi que sur le renforcement institutionnel en matière de chaînes d’approvisionnement. M. Overvest a souligné, dans ce cadre, que «les agences onusiennes sont disposées à mettre au profit de l’Algérie les méthodologies d’évaluation d’impact, appuyées par les meilleures pratiques capitalisées de par leurs interventions dans d’autres pays du monde», selon la même source.
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