Pourquoi pas un Algérien à la tête de la CAF ?

CAF

Quelques mois seulement nous séparent de l’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF) qui aura lieu, en principe, durant le premier trimestre de l’année 2021.

En effet l’actuel président, le malgache Ahmad Ahmad envisage de briguer un second mandat sans se soucier des accusations scandaleuses et se carrer dans son trône africain qu’il conserve depuis le 16 mars 2017. Et pourtant, la FIFA a accusé sa gestion de mauvaise, imprégnée de corruption. Ces accusations seront profitables aux traditionnels candidats à la présidence, en l’occurrence les marocains Faouzi Lekjaa et l’Egyptien Hani Abou Rida. Les autres prétendants Constant Omari et Augustin Senghor représentant les fédérations des pays respectifs, le Congo et le Sénégal, ont montré leur intention. Par contre, un silence total est constaté au niveau de la Fédération algérien de football. Aucune personne ne s’est prononcée ou a été annoncée par les médias. Et la question qui se pose «pourquoi pas» ? Elle taraude les esprits des sportifs algériens.
L’Algérie est en très bonne posture à l’échelle continentale et la scène internationale depuis que les Guerriers du désert, sous la houlette du maestro, le technicien Djamel Belmadi, ont décroché le trophée de Coupe d’Afrique des nations organisée l’été dernier en Egypte. L’absence d’un algérien dans le foyer de la CAF a influé négativement sur le football national. En principe, l’Algérie aurait pu organiser une édition de la CAF sur sa terre s’il y avait des d’hommes intègres et diplomates aux qualités africaines qui défendent sa candidature et les autres intérêts des clubs et des arbitres algériens. Jusqu’à quand le football national restera sous estimé, victime des coulisses des décideurs de la CAF ? Les fans de l’équipe nationale algérienne souhaitent que la FAF affranchisse le cap du doute et du désintéressement. Ils doivent booster le patron du palais de Dely Ibrahim, à savoir, Zetchi Kheireddine à présenter la candidature d’un Algérien étant donné qu’il est estimé par le président de la FIFA, et saisir l’excellente réputation du coach Belmadi et l’apport des joueurs professionnels évoluant dans les différents championnats étrangers. Il y a de quoi être optimiste si l’on croit que Kheiro est le porte bonheur de l’EN, qu’il parachève son élan.
Sabraoui Djelloul