«Deux grandes équipes étaient sur le terrain, l’Algérie était la meilleure»

Mbaye Niang par rapport à la CAN-2019 :

Dans un live instagram partagé avec un journaliste de BeIN Sports, Mbaye Niang est revenu sur la Coupe d’Afrique des nations 2019. Pour l’international sénégalais, les Fennecs ont mérité de remporter le tournoi tenu au Caire en juillet 2019 car ils se sont montrés présents dès le 1er match.

La CAN-2019 n’est pas aussi loin que ça, la preuve, les Sénégalais y pensent encore, plutôt veulent décrypter en famille, revoir la rencontre, la finale de cette compétition africaine, et comprendre pourquoi, comment se fait-il qu’ils soient passés à côté du sacre. En somme, à quoi servent les élites footballistiques ? A penser demain en conduisant leurs équipes vers un destin toujours recommencé. Les Sénégalais ratent le trophée, pourtant bien programmé chez eux, dans leurs têtes, mais le future devrait avoir une forme, éviter des promesses sans fond, semblent murmurer les Sénégalais après coup. Les Fennecs étaient meilleurs, non chanceux. La nuance est de taille. Eux qui avaient fourni une production qui n’a pas déçu son monde.
Il est vrai qu’ils étaient en quête d’un premier sacre, mais ses rêves se sont envolés juste à la 120’ de la concrétisation face à l’Algérie (1-0). «Un revers logique pour l’attaquant des Lions, Mbaye Niang, qui appelle ses compatriotes à porter un regard honnête sur le match face aux Fennecs». «La finale, ils l’ont moins dominée, mais ils méritaient de gagner parce qu’ils ont fait un meilleur tournoi. Il ne faut pas être mauvais et dire qu’on était au-dessus de l’Algérie, j’entends plein de trucs. Comme je le dis, la finale tu la gagnes lors du premier match de poule. Eux, ils ont mérité de gagner tout au long du tournoi», a soutenu le Rennais à l’occasion d’un direct sur Instagram avec le journaliste de beIN Sports, Smaïl Bouabdellah. «Certains prennent le football tellement à cœur qu’ils oublient que c’est un jeu. Il y a de très bons joueurs dans les deux équipes et il y aura forcément un gagnant et un perdant lors d’une finale. J’ai été perdant et c’est dur. Tu pleures, tu es triste, tu repenses à quelques scènes du match, et même de la CAN, et tu te dis : ‘qu’est-ce que tu n’as pas fait à un certain moment ?» Puis tu te dis : ‘tu as perdu devant qui ?’ Et tu réalises qu’ils l’ont mérité.» J’ai exprimé mes félicitations Ramy, il est un ami, et restera un ami. Le football ne rentre pas en ligne de compte. On est ami et resterons ami. Le football est secondaire pour moi. Lors de la rencontre, il m’est arrivé de l’insulter parce qu’il m’a écrasé personne n’oublie qu’il y a d’excellents joueurs des deux côtés, mais tout le monde sait qu’il faudrait bien qu’il y ait un perdant et un gagnant. J’ai fait partie des perdants, c’est dure. Tu cries, tu pleures, tu te remémores quelques scènes du match. A un certain moment, il faut faire la différence entre les matches de haut niveau et de bas niveau. L’ancien milanais espère, néanmoins, que cet échec servira de leçon aux Sénégalais. «Nous le Sénégal, on a eu des sursis, on a eu des hauts et des bas. On a gagné sur les individualités parce qu’on a Mané et d’autres joueurs, qui, à un moment donné, ont fait la différence sur des matches un peu plus faciles. Mais je pense qu’il faut se servir de cette finale pour aller gagner la prochaine».
Résumé de H. Hichem