Reprise des cours à partir de la troisième semaine d’août

Chems Eddine Chitour

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, a annoncée hier en ce qui concerne la rentrée universitaire qu’elle va se dérouler à partir de la troisième semaine d’août.

Il s’agira au début, poursuit-il, de rattraper le mois et demi des cours manquants et par suite, organiser les examens. S’agissant des examens des étudiants de dernière année, le ministre assure, que tout va être fait afin qu’ils soutiennent entre les mois de juin et septembre. M. Chitour, a indiqué par ailleurs, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio national, que «L’Algérie a raté son entrée dans le 21e siècle», en ajoutant qu’il devrait tout faire pour prendre le train de la modernité et celui, de la science, du savoir-faire et des nouvelles technologies», pour «penser son futur».
Le ministre a relevé, à ce titre la chance qu’a le pays de posséder le campus de Sidi Abdallah, «qui n’est pas encore opérationnel», mais dont l’ambition, annonce-t-il, est d’y implanter toutes les grandes écoles permettant de donner une visibilité d’avenir à la nation. Parmi les établissements appelés à être créés sur ce site, il mentionne des écoles de mathématique, de physique, d’informatique, d’intelligence artificielle, de robotique et d’un ensemble de matières pour y développer les technologies de pointe et cela, ajoute-t-il, «quelle que soit la santé financière du pays». Pour le ministre, le plus important sera de garder les éléments qui y auront été formés, et pour cela, leur créer des statuts particuliers, de manière à ce qu’ils choisissent de rester dans un pays qui, jusqu’alors, «a formé pour l’étranger», avançant les chiffres de 20 000 à 25 000 hauts diplômés «partis vers d’autres cieux».
Dans ce campus, poursuit-il vont également être implanté, au titre «d’une autre vision», des écoles de médecine, de sciences économiques quantitatives, de droit de la mer, de l’espace ainsi que des conflits internationaux, «afin, souligne-t-il, d’être en phase avec ce qui se passe ailleurs». Ainsi, selon lui il faudrait changer le cursus de l’université traditionnelle d’une manière progressive, tout en protégeant les 20 000 cadres dont elle dispose présentement. Pour contribuer à donner corps à ce grand chantier, le professeur Chems Eddine Chitour signale qu’il va être fait appel aux chercheurs expatriés algériens installés notamment aux États-Unis, en France, en Australie lesquels, indique-t-il, vont venir y enseigner leur savoir.
Manel Z.