Le décès de notre valeureux pur produit de Tiaret, survenu trois jours avant l’Aid el Fitr, a plongé la wilaya de Tiaret et ses axes frontaliers ainsi que les quatre coins de notre pays de l’Est à Oued Souf à Ain Defla dans la tristesse, Les producteurs de ce légume avec une demande forte et sa consommation n’a pas laissé cette main munie d’une pioche en bronze de labourer la terre fertile avec voix du rythme «Rossignol» Djebel Ghzoul entendu par l’autre continent asiatique le récit du laboureur et ses enfants un trio soudé comme une poignée de fer Tayeb Mohamed et Sid Ahmed…

Mustapha rejoint les bancs de l’école Pasteur, quelques jours avant la date historique 1er Novembre fils d’une famille modeste amoureuse de la terre qui a laissé cet enfant à son bas âge aimer le travail de la terre attaché au sol comme une batterie à son Mobile… fondé la feuille de route des fruits et légumes à côté du Duo Hallas – Bouaich à travers la vaste sol du Sersou avec une poignée de figures du terroir et un vieux camion acquis par un ex-émigré. Si Mustapha est resté fournisseur-livreur depuis les années 70-80 atteint par la limite d’âge il s’engage avec la firme internationale italienne Saipem durant plusieurs années Mais il restait très présent.
Vint la décennie noire qui ne l’a pas empêché à baisser les bras au contraire… retrousse les manches au jour J ; il rafle la technologie des Coréens et met le paquet productif pour un havre de paix et un paradis où la pomme de terre bat son plein et casse les prix sur le marché national et barrer la route à l’importation. Si Mustapha et les anciens producteurs de ce produit ont réussi à mettre fin à la spéculation avec les 4.000 hectares irrigués dans la région de Sebain. Hadj Mustapha, l’un des activistes du domaine de l’agriculture, conseiller décoré et honoré à maintes reprises par les tutelles… Son entourage évoque son organisation de grandes manifestations, ses tours d’une wilaya à l’autre avec son expérience d’une main de la semence et de l’autre la pioche avec ses sourires, sa gentillesse et son enthousiasme ont donné à beaucoup l’envie de venir le rejoindre pour créer ce verger.
Amour paix , environnemental et oxygéneux bien triste aujourd’hui… une fois l’âme de la muraille s’envole. Et tous ceux qui l’ont connu, au cours de sa carrière de fellah éleveur ou producteur et jusqu’à peu, les membres des associations pour lesquelles il sortait volontiers son savoir-faire et son calèche pour animer cette grandiose manifestation au palais des sports. chaque mois d’octobre il était là parmi nous. Généreux et avenant, il manquera à la vie de Tihert. Il nous a quitté ce jour de l’Aïd el Fitr triste, mais Dieu l’a bien choisi avec les martyrs de ce mois sacré de Ramadhan… comme il est venu au monde ce 7 décembre 1949 à Tiaret. À sa famille son frère Hadj Aissa, ses enfants Tayeb Sid Ahmed, Mohamed ainsi que ses filles et tous ceux qui ont connu Mustapha, reste gravé en mémoire par ce passage.

Je présente mes condoléances pour que nul n’oublie Mustapha, la modestie des grands une mémoire différente et une cervelle pleine d’idées où j’ai beaucoup appris de sa bibliothèque ambulante lors de chaque rencontre, serviteur, bienfaiteur. Repose en paix Albatros.
Hamzaoui Benchohra