Avec une stricte gestion sanitaire des espaces de leurs activités

Levée progressive des restrictions imposées à des activités de production et de services

Le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abderahmane Bendadi, a affirmé, hier lundi à Alger, que la levée progressive des restrictions imposées à des activités de production et de services, sera sujette à une stricte gestion sanitaire par les commerçants des espaces habituellement réservés à leurs activités, mécontents de devoir cesser leurs activités par suite de l’apparition de la pandémie du coronavirus (Covid -19).

Afin, a-t-il indiqué, d’éviter des contacts trop rapprochés entre leurs clientèles. «Les pouvoirs publics envisagent actuellement de lever certaines des restrictions décidées à l’encontre de certains de ces derniers», a assuré représentant du ministère du Commerce. Intervenant hier lundi, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio Algérienne, Abderahmane Bendadi a fait savoir que cette reprise allait se faire au coup par coup, en amenant les commerçants à assurer une stricte gestion sanitaire des espaces habituellement réservés à leurs activités. «Le ministère du Commerce examine les conditions dans lesquelles pourrait s’effectuer une reprise sécurisée des activités économiques, celles notamment de la grande distribution, des services et de vente au détail», a-t-il dit, sans signaler le moment où cette mesure entrera en application.
Parmi les activités sujettes à ces autorisations de reprise susceptibles de toucher, dans un premier stade, quelque 150.000 commerçants et artisans, dont un très grand nombre s’est retrouvé sans sources de revenus, l’invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio Algérienne a fait cas de celles (activités, ndlr) de la restauration collective, des salons de coiffure et de l’habillement. Annonçant, au passage, la prise de nouvelles mesures tendant à instituer un plus large contrôle sanitaire des produits alimentaires importés ou fabriqués localement. «L’idée tend à mettre sur pieds un vaste réseau national de laboratoires de contrôle, armés des plus récentes technologies», a poursuivi le représentant du ministère du Commerce, faisant observer que ces aspects sont déjà assurés par le département commercial du ministère, en termes d’analyse de ceux appelés à être mis sur le marché de la consommation.
Le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abderrahmane Bendadi, a également annoncé, l’étude, en cours, d’un projet de création d’une Agence nationale de sécurité alimentaire. «Celle-ci (étude, ndlr) sera destinée à servir d’instrument d’appui à l’évaluation de tous les risques sanitaires, ainsi que de la recherche scientifique de certains produits émergents, la technologie alimentaire et les types de fraudes évoluant, de jour en jour», a fait savoir l’invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio Algérienne.
R. M.