Le massacre de Tit, un des crimes odieux du colonisateur français en Algérie

Tamanrasset

Après 118 ans, les massacres de Tit (wilaya de Tamanrasset) ne sont pas tombés dans l’oubli et la population de la région continue de commémorer cette date ravivant le douloureux souvenir d’un des abominables crimes commis par le colonialisme français contre le peuple algérien.

Perpétré le 7 mai 1902 contre une population sans défense, ce massacre constitue, à chaque commémoration, une occasion de rappeler à la France, ancienne puissance coloniale, ses atrocités perpétrées contre les habitants du Grand Sud algérien, et de l’Algérie en général, ainsi que de dévoiler ces crimes coloniaux et les classer comme étant un crime contre l’humanité et d’éveiller la conscience des jeunes sur la vérité de la période coloniale. Très attachée aux énormes sacrifices consentis par leurs vaillants aïeux, la population locale continue inlassablement de dénoncer ces crimes coloniaux perpétrés ce jour-là contre la population locale sortie exprimer son rejet de la présence coloniale et défendre leur terre et leur dignité.
Brahim Bouazza, originaire de la localité de Tit, descendant d’un des Chouhada de la région, a indiqué à l’APS que «cet odieux massacre commis à l’encontre de ses ancêtres confirme une fois de plus l’inégalité, en forces et matériels, entre les Moudjahidine, issus des différentes régions Touarègues du Sud algérien, venus défendre leur patrie, et les forces coloniales conduites par le sinistre Cottenest. Armés d’une volonté et d’une foi inébranlable pour le recouvrement de la liberté et de la souveraineté nationale, plus de 144 moudjahid, représentant les tribus touarègues de l’Ahaggar, à l’instar des Ouled Ghali, Kel-Ghazi, Akel-N’toussit et Atalwayane, se sont soulevé, bien que disposant d’armes et d’équipements rudimentaires, dont des sabres et des flèches (Alagh en targui), contre les forces de Cottenest, a-t-il relaté.
R. R.