Les structures de l’agriculture se préparent

Lutte contre les incendies de forêts et des grandes cultures

Ce 1er juin 2020, à l’initiative du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le branle-bas de combat était de mise dans les communes de différentes régions du pays. Il l’était également au niveau des surfaces de grandes cultures où les directions de l’agriculture étaient en alerte.

Ils ont pour mission de sensibiliser les uns et les autres cadres, agriculteurs et autres animateurs du développement agricole sur la nécessité de faire de cette journée le point de départ pour une caravane de sensibilisation de lutte contre les incendies dans les grandes cultures et les forêts. Tout avait été préparé pour que dans chaque wilaya les communes puissent jouer le rôle de gardienne des bienfaits que nous accorde été comme hiver, printemps et automne, la terre sous toutes ses formes et ce à longueur d’année. Cette directive semble avoir fait l’ordre du jour des activités de toutes les directions d’agriculture du pays. Elle a été aussi soulignée par le wali de Annaba, Djamel Berrimi. Il en a souligné la finalité dans le discours qu’il a prononcé hier. C’était quelques minutes avant son départ sur la commune agricole et touristique de Seraïdi. Plusieurs agriculteurs et autres hommes et femmes activant dans ce secteur et ces filières étaient présents.
L’intervention du wali avait précédé de quelques minutes le départ de la caravane de sensibilisation contre les incendies des forêts et des grandes cultures. C’était avant qu’il ne donne le coup d’envoi à destination de la première étape de la caravane de sensibilisation. Ce sont les habitants de cette commune de Seraïdi qui ont eu le privilège de lancer l’opération. Située sur les hauteurs du massif de l’Edough, cette commune est connue comme étant entre-autres, un site à haut risque d’incendie. Ce que favorise la proximité d’une forêt de chêne-liège. C’est ce qui est enregistré chaque année, particulièrement durant l’été où ces incendies imposent l’utilisation de grands moyens humains et matériels pour sauver ce qui peut l’être. De grands efforts ont été déployés par les agriculteurs, producteurs et éleveurs pour développer ce qui peut l’être dans le domaine céréalier ou maraîcher. Ces dernières années, tous se sont efforcés de faire le maximum pour relever le défi de la préservation des grandes cultures et des forêts contre les incendies D’où les statistiques, en termes de lutte contre les incendies présentées par les éléments de l’ALN, de la Protection civile et de bien d’autres effectifs pour maîtriser les incendies.
D’où la nécessité de faire en sorte que cette journée soit synonyme de vigilance et de réflexion. Celles des moyens à mettre en œuvre pour que la lutte contre les incendies soit plus efficace qu’elle ne l’était. Telle est en tout cas la finalité que s’est fixé d’atteindre le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari en organisant ces caravanes de lutte contre les incendies. Ce qui relèverait d’une véritable prouesse au vu des conditions sanitaires exécrables auxquelles est confronté notre pays à l’instar de nombreux autres du monde avec la pandémie Covid-19. En tout état de cause, devant le siège de la direction de l’Agriculture de Annaba où s’étaient donnés, hier, rendez-vous de nombreux hommes et femmes travailleurs de la terre, la détermination était lisible dans les comportements des uns et des autres. Cette caravane de lutte contre les incendies de forêts et les grandes cultures a été une occasion aux agriculteurs de parler du soutien du ministère de l’Agriculture et du Développement rural poursuivre ses aides.
De mobiliser également toutes les énergies à l’effet d’accompagner tous les acteurs et partenaires sur le terrain. Ce qui, selon nombre d’entre-eux, devrait aboutir à renforcer les capacités du pays à la réduction des risques de catastrophes et à une plus grande résilience des communautés humaines, des écosystèmes au changement climatique et des incendies. Ce que démontre le ministère qui, selon des sources à vérifier, se dit disposé à organiser rapidement un cours de formation sur la préparation du plan de lutte contre ces catastrophes. Contre, aussi, les risques d’incendies à des sites naturels. Il est aussi question d’organiser, à l’échelle nationale, une mission d’évaluation afin de définir les mesures d’atténuation des impacts de ces incendies.
A. Djabali