Plus de 25.000 experts algériens peuvent s’inscrire

Création d’un portail électronique destiné à la diaspora :

« Création d’un portail électronique pour l’inscription de plus de 25.000 experts algériens à l’étranger, et ce en vue de leur intégration à l’effort national visant le développement du pays », c’est ce qu’a indiqué avant-hier, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid Bladehane, à l’issue d’une séance de travail avec les membres de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Abdelkader Abdellaoui, en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

Le programme d’action du département ministériel chargé des affaires de la communauté algérienne établie à l’étranger a été présenté au gouvernement a fait savoir M. Bladehane, expliquant que cette plateforme devra « oeuvrer à l’intégration à l’effort national visant le développement du pays plus de 25.000 experts algériens établis à l’étranger spécialisés dans plusieurs domaines, notamment la médecine et les technologies modernes ». Sachant que malgré la volonté de l’Etat algérien de rapatrier ses compétences nationales établies ailleurs, toutes les tentatives ont voué à l’échec en raison des motivations et conditions de travail adéquates qui font défaut.
Conscient de l’importance de la contribution de leurs expertises à l’édification d’une nouvelle Algérie, le gouvernement prévoit de mettre en place un cadre adéquat afin de convaincre ou d’inciter ces cadres à réintégrer l’effort national et les conjuguer à un retour d’expérience profitable au pays. Ainsi prévenir ou maîtriser l’exile de ces compétences qui causent un important préjudice au revenu de l’Etat. Toutefois, le gouvernement œuvre progressivement pour leur réintégration. «Il a été décidé la création d’un portail électronique pour l’inscription de ces compétences pour tenter de créer un espace de communication entre cette catégorie et les établissements nationaux, dont universitaires », a souligné M. Beldehane, insistant sur «la possibilité pour les compétences algériennes de participer aux différents projets proposés par les établissements nationaux».
Cette initiative a eu un écho favorable des experts algériens qui « ont exprimé leur disponibilité à contribuer à l’effort national visant le développement du pays », a-t-il précisé, affirmant que «des contacts ont été établis, deux jours auparavant, avec des experts algériens établis aux Etats unis, au Canada et en France ». Evoquant l’affaire des Algériens bloqués à l’étranger, l’intervenant a indiqué qu’il s’agit «d’Algériens qui ont voyagé à l’étranger pour différents motifs, avant d’être confrontés à cette situation difficile», reconnaissant toutefois que malgré l’effort important consenti par le gouvernement afin de les prendre en charge, le nombre important d’Algériens désireux de regagner le pays pose problème ».
Samira Takharboucht