«Le Comité entame l’étude des 1.200 propositions reçues»

Réforme de la Constitution Laagab :

Le Comité d’experts chargé de la révision de la Constitution a reçu, jusque là, 1200 propositions sur l’amendement de la Constitution, a déclaré, hier, le chargé de mission à la présidence, Mohamed Laagab, expliquant que le Comité entamera, dès la semaine prochaine, l’étude de ces propositions.

En marge de son passage à l’émission «Dayf Essabah» sur les ondes de la Radio algérienne de la chaîne l, le chargé de mission de la présidence, Mohamed Laagab, a assuré que «les amendements qui seront apportés à la mouture de la constitution qui est soumise actuellement au débat ne toucheront pas les volets liés à l’identité ou bien à la nature du régime». De ce fait, il a signalé que «les propositions qui seront présentées dans ce sens ne seront pas prises en considération dans le processus de reformulation du projet d’amendement de la Constitution». Ainsi, il a signifié que «les propositions qui seront prises en compte, sont celles qui concernent le renforcement de la position de l’autorité législative et de l’opposition parlementaire, la séparation des pouvoirs et d’autres propositions qui n’affectent pas les éléments d’identité et le système de gouvernance semi-présidentiel».
En ce qui concerne l’amendement qui permet l’intervention militaire à l’étranger, le même responsable a affirmé qu’il y a eu une incompréhension autour de cet article. De ce fait, il a expliqué que ce dernier permet «à l’Armée nationale populaire d’intervenir en dehors des frontières du pays». Ainsi, il a affirmé que cet article permettra à «notre armée de contribuer au maintien de la paix affirmant que même sans ces amendements, le président peut envoyer des unités hors des frontières, comme cela s’est produit lors de la guerre israélo-arabe», tout en précisant que la proposition de cet article ne change pas la doctrine militaire de l’Algérie qui n’est pas un pays agressif. En évoquant l’article qui stipule la création du poste de vice-président, l’intervenant a mentionné que «cette proposition vise à ne pas répéter le recul de la représentation de l’Algérie à l’étranger», et que «les questions concernant l’étendue de la légitimité du vice-président sont acceptables et sont en discussion».
Djamila Sai