«L’édification d’une nouvelle République dérange des parties»

Président du Conseil de la nation par intérim

Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, s’en est pris, avant-hier mardi à Alger, aux ennemis de l’Algérie, aussi bien de l’étranger que de l’intérieur. «L’édification d’une nouvelle République sous l’autorité du Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, dérange des parties à l‘étranger plus qu’à l’intérieur du pays», a-t-il indiqué.

Intervenant au terme d’une séance plénière consacrée au vote du projet de loi des Finances (PLFC) 2020 par les membres du Conseil de la nation, M. Goudjil, a mis en garde ces parties, affirmant que l’Algérie, occupe une place enviable car elle préserve encore la souveraineté de sa décision politique, notamment en ce qui concerne la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays et le refus de toute immixtion étrangère dans ses affaires internes. «Nul ne peut déstabiliser l’Algérie, compte tenu de ses principes et valeurs de Novembre. Ni porter préjudice à sa décision politique souveraine…», a-t-il poursuivi. Sur un autre registre, le président du Conseil de la nation par intérim, a appelé à la mobilisation de tous les citoyens, des partis politiques, des cadres et des personnalités nationales pour participer à l’enrichissement de la mouture de l’avant-projet de révision de la Constitution. «L’Etat que nous allons construire, à travers cette Constitution, est l’Etat de tous», a-t-il indiqué encore.
Au mois de mai dernier, le Conseil de la nation a considéré que la mouture de l’avant-projet de révision de la Constitution est une réponse aux défis de l’heure et ceux à venir. L’avant-projet de révision de la Constitution, lisait-on dans un communiqué rendu public, est en conformité avec l’environnement politique et stratégique en constante mutation, à travers l’adoption d’«outils constitutionnels, à même de prendre en charge le traitement de tous les dysfonctionnements et lacunes à la hauteur des aspirations du peuple algérien. Le projet de loi de Finances complémentaire (LFC 2020) adopté, à l’unanimité, par les membres du Conseil de la Nation, prévoit, rappelle-t-on, la baisse des dépenses budgétaires à 7.372,7 mds DA (mds DA) contre 7.823,1 mds DA dans la Loi de Finances (LF) initiale. Les recettes budgétaires devraient elles aussi baisser à 5.395,8 mds DA contre 6.289,7 mds DA dans la LF initiale. Le déficit budgétaire devrait atteindre 1.976,9 mds DA (-10,4% du PIB) contre 1.533,4 mds DA dans la LF initiale (-7,2% du PIB).
R. M.