«L’aviculture en crise aggravée par les réformes»

Mascara : Les producteurs de volaille veulent plus :

Alors que 70% de la consommation du poulet dans la wilaya de Mascara provient de l’abattage clandestin, initié par des gros bras connus sur la place publique. La chute du coût du poulet de chair, quant à lui, qui malheureusement n’est pas aussi respectée qu’on le spécule, et ce, à travers des conférences et autres agrégations festives dans la wilaya de Mascara, reste à vérifier où pratiquement les prix demeurent inaltérable, c’est-à-dire, peu ou prou respectés par la plupart des bouchers et autres revendeurs patentés.

Dans ce casting presque parfait, les propriétaires des abattoirs peu ou prou respectueux des lois sont complices de cette situation qui se répète à chaque fois, spécialement le ramadhan, la saison estivale et autres célébrations dont notre pays ne manquent pas. Les prix au niveau du marché couvert oscille entre 320 à 380 dinars le kg, et ce, en faisant fondre le déjà maigre pouvoir d’achat de la population du deuxième village de la société algérienne. Il faut croire que l’envie prêté aux petits aviculteurs à l’exemple des jeunes quémandeurs de projets de la cnac-Mascara dans la filière avicole où les autorités puisant dans des fausses statistiques disaient attendre un flot de demandes, n’avait rien de massifs, encore moins d’explosifs. Les initiateurs de ce projet au niveau central en voulant faire établir ces jeunes à leur compte, espéraient en retour l’appui du monde rural dans ces diverses tentatives à la recherche d’une introuvable paix sociale par tous les moyens. Deux années durant des dossiers qui se déhanchent entre la Cnac-Banque-Chambre de l’Agriculture et vis-versa se sont volatilisés dans la lutte se déroulant dans les labyrinthes des dysfonctionnements concernés par le soutien aux jeunes sans-emploi. Face à ce qui s’annonçait comme un échec, les responsables de la direction général au niveau d’Alger, qui ont vu des petits aviculteurs de la wilaya de Mascara, contestés les inégalités dans le traitement des dossiers au niveau du triangle des Bermudes «Cnac-Banque-Chambre de l’agriculture», décida une nouvelle parade précisant les nouvelles modalités en faveur de ces petits aviculteurs, et dont le matériel a été bloqué depuis plus d’une année pour des histoires débiles franchement bureaucratique.
Dans la mesure de ce système hydrique accroissait les revenus de certains zélés déliquescences dans les administrations pour des questions de pourcentages avec ces malheureux ruraux, l’agriculture algérienne sous le règne de la bureaucratie n’a pas progressé au même rythme que l’industrie. Les rendements sont restés médiocres, héritage du passé, ce tableau a de quoi surprendre ceux qui auraient pris pour l’argent comptant les déclarations et autres faux statistiques quant a la bonne santé de l’agriculture algérienne. Ces changements, de façon plus frappante dans le reste de cette tarte nationale de l’état providence où beaucoup reste à parfaire, le secteur avicole, à l’exemple des autres secteurs agricoles, sont limités, voire «cosmétiques», c’est-à-dire destinés à farder la réalité du terrain. Dans ce contexte, digne du théâtre a la Vaudeville, l’absence remarquée des responsables concernées par cette pratique déloyale ,ou le prix clairement exagérés de la viande blanche, qui a oscillé dans la wilaya de Mascara, entre 400 à 450 dinars le kilogramme au marché couvert du chef-lieu.
Ainsi, jamais de mémoire de ménagères, les prix de la viande blanche n’ont atteint de tels seuils. « Du n’importe quoi pourvu que sa mousse ! », les brigades mixtes font leur beurre sur le dos des consommateurs, et ce, en connivence avec les différents véreux aviculteurs connus sur la place public. D’ailleurs intouchables ! L’abaissement des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), sur les intrants rejoignant dans la production de l’alimentation avicole à l’exemple du maïs qui a vu une croissance disproportionnée de 50% et le soja de 30% étalée sur le portefeuille international, ont été les extrémités pour les décideurs de modérer les prix de ce produit a large consommation destiné à la troisième couche de la population algérienne . Si les exonérations ont permis à certains producteurs connu sur la place publique de s’enrichir a outrance, l’ensemble des éleveurs dans la wilaya de Mascara, qui sont au nombre, parait-il, de plus 1.600 petits intermittents producteurs de volaille disséminées sur le territoire de la wilaya de Mascara, se sont ruinés à exaction. Ce qui n’ a pas produit par voie de conséquence une baisse du prix d’achat du poulet de consommation, vu le manque de transparence, ce qui a vu par contre une baisse élancé, et ce, uniquement dans la wilaya de Saida, ou le prix de poulet de chaire balance entre 300a 320 dinars le kilogramme au niveau du marché hebdomadaire, communément appelée, La Gare.
Le système de régulation des produits de large consommation, par abréviation SYRPALAC, en inventant des définitions pour partir d’une vision idéalisée via des tempérances prises par les responsables au niveau central ,particulièrement dans l’exonération des droits de douane et de TVA sur les intrants rentrant dans la production de l’alimentation avicole, a fait en sorte que des spéculateurs attitrés, se sont enrichis de plus en plus de cette aubaine de l’état providence. Des camions entiers franchissent le territoire chérifien pour épandre des quantités énormes de mais et soja via des trabendistes, ceux qui se sont enrichis grâce aux subventions, véritable système de «restitutions»en termes «macro-économiques». Selon les informations recueillis auprès de certains aviculteurs, le récent agencement mis en place par les pouvoirs publics a permis a l’ensemble des éleveurs à renouer leur activités premières après les avoir délaissées, et ce, vu les tarifs douaniers ardent et la cherté des produits d’elevage, pour la plupart importés en devise forte. Dans un autre contexte, on nous fera savoir, qu’un imposant nombre conséquent d’éleveuses parmi les reproducteurs du poulet de chair qui sont dans la fourchette de 1,5 million sur la plan national , et dont les éléments dominants sont les producteurs de poussins de chair évalués à 6 millions ,et d’environ 4,5 millions produits de l’importation. Le reliquat de la production nationale, se situe à Tlemcen et Ain -Oussara, ou une production de l’ordre de 550 millions de poulets de chair, équivalentes à 700.000 tonnes de viandes blanches, qui parait-il, selon certains responsables de l’ex-Oravio, représentant un seuil de 20 kg et par habitant ( ?!). Ce qui est archi-faux.
Des supputations pour faire épater la tribune, et ce, a chaque rencontre a l’ouest du pays dans le cadre des différentes rencontres avec les responsables de l’ex-Oravio, pour débattre la problématique des aléas de la chair de poule, victime en «Algérie»par des séries aggravées par des réformes inutiles et surtout ‘bureaucratiques’,a des fins obscures. Pour les abattoirs privés qui ont foncièrement plus de monopoles dans la wilaya de Mascara, ou le public demeure le parent pauvre de cette aviculture de survie, a vu l’outil dans le domaine de formation, de vulgarisation afin de développer de nouvelles techniques de productions au point’ mort, et ce, les déclarations des uns et des autres. Les restaurants dans la wilaya peu ou prou «conscientes»des règles d’hygiène et autres gargotiers qui affichent le prix de 600 à 700 dinars le poulet rôti, donne à réfléchir sur les déclarations de certains responsables du directoire de l’EPE-GAO ex-Oravio.Pour la plaquette d’œufs frais du jour d’un calibre douteux, se monnaye à la criée à 200 dinars sur la place publique.
Sur le papier des discours politico-politicien, le fléchissement des prix a la grande euphorie des consommateurs, restaurants et autres apprentis pâtissiers étaient largement acquis, sinon totale. Des dérives sont constatées dans l’abattage clandestin des poulets de chair qui se pratiquent au vu et au su des responsables concernés par ce grave problème de salubrité publique, où la corruption est plus importante, les règle les plus élémentaires de l’hygiène sont impossibles a respecter, tant a cause du niveau culturel que du manque de moyens techniques. La protection de la majorité des consommateurs, en Algérie n’ont pas accès à cet hypothétique bouclier perdu dans la plupart des discours de ce qui sont censés de protéger les consommateurs ou des inquiétudes liées à un certain nombre de problèmes qui ont défrayés la chronique et des craintes plus au moins fondés. Dans les faits, elle se heurte à nombres d’obstacles matériels, sociaux et politiques. N’est-il pas vrai, quand les certains responsables se font servir par camion entier de fruits et légumes et autres sucreries dans la wilaya de Mascara, le peuple est tout nu.
Manseur Si Mohamed