L’Accord de paix issu du processus d’Alger, voie privilégiée pour résoudre la crise

Mali

La mise en œuvre optimale de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger est «la voie privilégiée» pour la résolution de la crise multidimensionnelle que connait ce pays, a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya.

Intervenant lors d’une réunion virtuelle du Conseil consacrée à la situation au Mali, M. Buyoya a estimé que le rôle de la mission de maintien de la paix de l’ONU (MINUSMA) dans la mise en œuvre de cet accord et la stabilisation du pays est «incontournable». «L’Union africaine soutient donc les propositions de renouvellement du mandat de la MINUSMA avec ses effectifs actuels», a-t-il dit. Le Conseil de sécurité devra voter plus tard ce mois le renouvellement du mandat de la Mission onusienne de paix au Mali. Le Haut Représentant de l’UA a également rappelé que la situation politique et sécuritaire au Mali et dans la région du Sahel, en général, demeure difficile et requiert des efforts soutenus de l’ensemble de la communauté internationale. «Cette partie de l’Afrique traverse actuellement une triple crise sanitaire, sécuritaire et économique liée au Covid-19. Compte tenu de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans la région depuis longtemps, le dispositif mis en place pour prendre en charge la sécurité au Mali, et au Sahel et au centre duquel se trouve la MINUSMA, doit être soutenu», a-t-il déclaré.
R. I.