Une nouvelle stratégie pour préserver les oueds et leurs écosystèmes

Ressources en eau

Le ministère des Ressources en eau a réaffirmé, avant-hier, à Alger sa volonté d’accorder une grande importance à la préservation des oueds et de leurs écosystèmes à travers sa nouvelle stratégie, a indiqué un communiqué du ministère.

En marge d’une journée d’étude organisée et animée mardi par des cadres du ministère des Ressources en eau avec leurs homologues du ministère de l’Environnement sur le thème de la revalorisation et la préservation des oueds en Algérie, le ministère des Ressources en eau a réitéré sa volonté d’accorder, à travers sa nouvelle stratégie, une grande importance à la préservation de ces espaces hydriques et à leurs écosystèmes, a précisé la même source. La journée d’étude s’est déroulée en présence des ministres des Ressources en eau, Arezki Berraki et de l’Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharraths, le ministre délégué chargé de l’Environnement saharien, Hamza Al Sidi Cheikh ainsi que le wali d’Alger, Youcef Chorfa.
Les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par l’adoption de plusieurs recommandations «concrètes et pratiques» émises par les participants aux trois ateliers thématiques, liés notamment à la réglementation et la protection, à la gestion patrimoniale des oueds, ainsi qu’à la valorisation et la prévention du domaine public naturel au niveau des oueds. «Les enseignements tirés de cette journée et la coopération interministérielle pour leur concrétisation devront permettre une meilleure préservation des oueds en Algérie», lit-on dans le communiqué du ministère des Ressources en eau, soulignant que cette prise de conscience aura une «incidence positive sur l’environnement, l’agriculture et la qualité de vie des riverains».
En marge des travaux de cette journée d’études, une délégation officielle composée de trois ministres ainsi que du wali d’Alger, s’est rendue à Oued el Harrach et au lac de Réghaïa, pour s’enquérir de l’état de ces espaces situés dans l’Est d’Alger et qui sont, selon le communiqué du ministère, «très représentatifs de l’agression de l’homme envers les ressources hydriques naturelles».
Djamila Sai