Vers un système de laboratoires pour renforcer les opérations de contrôle-qualité

Kamel Rezig

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig a annoncé mercredi à Alger la réactivation du décret exécutif relatif au système national des laboratoires afin de renforcer les opérations de contrôle de qualité et de conformité des marchandises importées et locales, ce qui permettra la protection du consommateur et la moralisation de l’activité commerciale.

Le ministère du Commerce œuvre à la réactivation du décret exécutif relatif au système national des laboratoires, paru en 1996, portant élaboration d’un fichier national incluant tous les laboratoires nationaux agréés, a précisé M. Rezig devant les membres de la Commission des Finances et du Budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire pour l’exercice 2017. Lors de cette séance présidée par Tarek Tridi, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Mezouar, le ministre a rappelé que la tutelle avait dénombré quelque 39 laboratoires en sus du laboratoire national, et 13 autres en cours de réception, précisant que l’élaboration de ce système inclura l’ensemble des laboratoires, y compris ceux d’autres secteurs, mais qui œuvreront dans l’intérêt général.
En réponse à une question sur l’organisation des marchés et la lutte contre la spéculation, il a estimé que les tournées effectuées pendant le mois de Ramadhan au niveau de différents marchés avaient prouvé leur utilité dans l’organisation des marchés et la moralisation de l’activité commerciale. De ce fait, le ministre a nié l’existence de pénurie dans les produits alimentaires, affirmant que les quantités de semoule et autres produits de large consommation répondraient aux besoins de la population pendant des mois. Le mois sacré de l’année en cours a été «meilleur» que ceux des années précédentes, compte tenu de «la disponibilité des produits malgré les circonstances financières et sanitaires difficiles occasionnées par la Covid-19», a-t-il souligné. Au sujet de l’incidence des accords commerciaux sur le commerce extérieur et la promotion des exportations, M. Rezig a soutenu que l’évaluation de la situation était en cours d’étude avec des cadres du secteur et des experts en économie.
Agence