Le dur et périlleux métier de journaliste

Radio nationale de Boumerdès

C’est un métier qui comporte des risques, il y a les héros en blouses blanches, il y a les hommes en vert ( la Gendarmerie), les hommes en bleu (la police) qui sont là pour les grosses besognes, les pompiers qui sauvent des vies (la Protection civile), mais surtout les héros de la plume (journalistes) qui sont des personnes qui sont là pour recueillir, rechercher et vérifier puis distribuer des informations sur tout type de support média (presse écrite, Radio, TV, et les nouvelles technologies de l’information et de la communication du Web.

Les journalistes exercent un métier soumis à des contraintes physiques, organisationnelles et relationnelles susceptibles de générer des risques lorsque ces situations dangereuses ne font pas l’objet d’une prise de conscience et de mesures de préventions adéquates, ce qui est le plus fréquent. La preuve, nous tenons à souhaiter un prompt rétablissement aux journalistes de la Radio nationale de la wilaya de Boumerdès , qui ont fait l’objet d’une contamination suspecte au Coronavirus (Covid-19) et dont l’état de santé n’est pas critique. Les journalistes de la Radio Boumerdès dont nous tairons les noms forment une famille, ils sont partout et nulle part à travers les trente-deux communes de la wilaya de Boumerdès, c’est une équipe brillante composée d’hommes et de femmes, qui depuis l’ouverture de cette Radio nationale n’ont jamais cessé de faire leur boulot le plus correctement du monde, il n’est pas de vie qui vaille plus qu’une autre, une vie de journaliste est une vie indispensable : combien d’hommes et de femmes ont déjà donné leur vie pour que triomphe la liberté de voir, de dire, de raconter et de penser ? Nos confrères de la Radio de Boumerdès savaient pertinemment qu’ils mettaient leur existence en danger.
Informer pour eux n’a jamais été une partie de plaisir. Les journalistes sont sur le front, que ce soit dans le domaine politique, économique, sportif, national ou international, ils ne reviennent jamais en arrière pour informer le grand public, beaucoup ont péri durant la décennie noire et la liste est beaucoup trop longue. Qui de nous ne se rappelle pas le crash de l’avion présidentiel durant la Présidence de feu Houari Boumédiène ou pas mal de journalistes sont morts en accomplissant leurs devoirs. Le journalisme est un métier très noble et très difficile à accomplir, il faut faire tourner sept fois sa langue avant de donner une information en audio-visuel et même scénario pour la presse écrite, la plume et le stylo doivent dire des vérités afin de ne pas tomber dans la diffamation. Les journalistes de la Radio nationale de Boumerdès accomplissent du bon travail, et en cette période du coronavirus 2019, ils doivent faire attention à leur santé.
KOUIDER DJOUAB