Les incubateurs en débat

Aïn Témouchent

En exécution des instructions du ministre délégué chargé des incubateurs portant l’organisation des rencontres avec les représentants de la société civile et des associations actives dans le domaine des PME et des startup, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) de Aïn Témouchent a initié une première rencontre de consultation avec les organisations suivantes : Forum algérien des jeunes et de l’entrepreneuriat, la Commission nationale des jeunes investisseurs et entrepreneurs et l’Union nationale des investisseurs, selon un communiqué de presse signé par le directeur, M. Habi Mustapha, remis hier à la presse.

L’ordre du jour de cette réunion de travail s’est articulé sur deux points principaux : En premier point a porté sur les modalités de préservation des entreprises actives. Leurs entrepreneurs ont proposé de veiller à l’exécution de la loi énonçant l’octroi de 20% des marchés aux entreprises des jeunes et l’installation des commissions par le ministère pour son application. Accorder des facilités aux jeunes entrepreneurs pour obtenir des prêts d’exploitation et l’ouverture d’un guichet spécial au niveau des banques pour les jeunes promoteurs et l’étude des possibilités d’attribuer aux jeunes des locaux commerciaux, industriels ou agricoles relevant du patrimoine de la wilaya afin d’installer leurs petites entreprises.
Dans le second point, les conclavistes ont abordé le cas des entreprises en souffrance. Leurs promoteurs ont évoqué une série de propositions déclinée comme suit : révision du régime des impôts pour les petites entreprises dans le souhait qu’il soit uniforme et unique pour toutes les entreprises concernées, amendement du cahier des charges propre aux marchés publics par l’élaboration d’un article qui permet aux entrepreneurs et PME d’établir des contrats avec les grandes entreprises qui détiennent des grands projets sous forme de sous-traitance.
La création d’un réseau d’informations informatisé pour permettre aux jeunes de mieux connaître les opportunités du marché. En épilogue, ces jeunes entrepreneurs ont soulevé le cas de leur exclusion de la demande de bénéficier de logements sociaux et la révision de toutes les dettes cumulées afin que les entreprises puissent se relever, et également, ils ont demandé la réactualisation du système d’exonération d’impôts parafiscaux auprès de la Caisse nationale des travailleurs salariés. Cet avantage stimule les petites entreprises à recruter un grand nombre de travailleurs.
Sabraoui Djelloul