Une école pour la formation, la recherche scientifique et le développement technologique

Energies renouvelables, environnement et développement durable

Une école nationale supérieure, dénommée Ecole nationale supérieure des énergies renouvelables, environnement et développement durable assurera la formation supérieure, la recherche scientifique et le développement technologique dans les domaines et les filières des énergies renouvelables, environnement et développement durable.

Notamment, indique un décret exécutif publié au dernier numéro du journal officiel, le génie électrique et les réseaux intelligents, la métrologie, les énergies nouvelles et renouvelables, l’environnement, la santé publique et l’économie verte. «Le secteur des Energies renouvelables (ENR) a été doté d’une école nationale supérieure qui assurera la formation dans les domaines des ENR, l’environnement et le développement durable », lit-on à travers ce décret, signé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Cette école nationale supérieure, dont le siège a été fixé dans la wilaya de Batna et peut être transféré en tout autre lieu du territoire national par décret exécutif pris sur rapport du ministre chargé de l’enseignement supérieur, a été créée en application, précise-t-on de même source, du décret exécutif n°16-176 de 2016 fixant le statut-type de l’école supérieure.
«Le conseil d’administration de cette école comprend les représentants de plusieurs départements ministériels, dont la Défense nationale, les Affaires étrangères, l’Energie, l’Intérieur, les collectivités locales et l’aménagement du territoire ainsi que l’Industrie, l’Environnement et les Energies renouvelables », lit-on à travers ce décret. Le Conseil d’administration de cette école supérieure, poursuit ce décret, est également composé du commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, le directeur du centre de développement des énergies renouvelables en plus de deux représentants des entreprises publiques économiques et/ou privées. Mardi dernier, un nouveau département ministériel a été consacré à la transition énergétique et les énergies renouvelables, créé à l’occasion du remaniement ministériel opéré par le président de la République.
Dont la transition énergétique constituera un levier du développement, vues les potentialités que recèle le pays en termes de ressources d’énergies renouvelables. Dans son plan d’action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, le gouvernement avait, pour rappel, élaboré un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 16.000 MW électricité à l’horizon 2035, dont 4.000 MW d’ici à 2024. Fin avril dernier, le ministère de l’Énergie avait annoncé le lancement d’un partenariat entre Sonatrach et Sonelgaz aux fins de réaliser des stations d’électricité fonctionnant sur les énergies renouvelables et permettant de produire jusqu’à 4.000 mégawatts. Dans un premier temps, il serait question de réaliser des stations de production d’énergies renouvelables dont leurs capacités initiales s’élèveront entre 400 et 500 mégawatts. Celles-ci seront réalisées par le groupe Sonelgaz, en tant que chef de projet, en collaboration avec le groupe Sonatrach.
Rabah Mokhtari