40 Américains identifiés par les services de renseignements iraniens

Iran : mandat d’arrêt international contre Donald Trump

D’après les toutes dernières révélations du vice-ministre des Affaires étrangères en charge des affaires juridiques et internationales, il a été procédé à l’identification de 40 Américains impliqués dans l’assassinat, le 3 janvier à Bagdad, du général Qassem Soleimani.

Ce dernier cité par l’agence de presse Fars News, Mohsen Baharvand, vice-ministre iranien, a précisé en fin de juin 2020 que «Nos forces de renseignement et sécurité ont identifié jusqu’ici environ 40 ressortissants américains tous étant impliqués dans cet acte terroriste, y compris des commanditaires, des personnes ayant directement été impliquées dans l’assassinat, ou encore des individus ayant contribué à ce crime. Plusieurs autres personnes, dont certains opérateurs de drone des forces américaines, n’ont pas encore été identifiées, mais cette tâche sera accomplie dans un proche avenir. La Justice iranienne s’occupe d’examiner les documents et preuves dont elle dispose», a affirmé Baharvand qui a en plus promis que le procès avance avec plus de rapidité. «Une fois que les autres personnes, américaines ou non-américaines, impliquées dans l’assassinat, auront été identifiées, le juge en charge du dossier portera une accusation contre eux, en avançant des preuves indéniables.
Bref, l’ordre islamique ne s’apaisera pas, tant qu’il ne les aura pas traduits en justice. Nous allons également poursuivre cette affaire auprès des instances internationales», a-t-il encore ajouté. «Tout de suite après que les États-Unis auraient commis ce crime, le ministère des Affaires étrangères a lancé une série de mesures politiques internationales, et notifié les contestations du peuple et du gouvernement iraniens aux instances internationales, y compris l’Organisation des Nations unies et son Conseil à la sécurité, leur demandant de prendre chacune, des mesures nécessaires, dans le cadre de leur responsabilité», a poursuivi le vice-ministre des Affaires étrangères, juridiques. A cet effet, l’on souligne que le procureur de Téhéran a lui aussi fait allusion aux mesures jusqu’ici établies en vue de poursuivre le dossier de l’assassinat de l’ancien commandant de la Force Qods du corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de corps d’armée Qassem Soleimani.
Soit, 36 personnes impliquées à divers niveaux dans l’assassinat du général Soleimani, y compris des responsables politiques et militaires des États-Unis où d’autres pays ont été identifiées. Leur mandat d’arrêt a été émis par la justice iranienne qui a d’ailleurs émis des notices rouges (messages d’alerte internationaux) contre eux, par l’intermédiaire de l’Organisation internationale de police criminelle, Interpol. «Assassinat et acte terroriste» font partie des chefs d’accusation portés contre ces individus avec à leur tête le président américain Donald Trump qui fera l’objet d’une poursuite judiciaire même après la fin de son mandat présidentiel», a souligné le procureur de Téhéran, Ali Alqassi Mehr, informe-t-on de même source.
Oki Faouzi