Engager les moyens nécessaires pour relancer la machine de production
Plan national de relance socio-économique

La visite de travail et d’inspection effectuée ce dernier lundi par le ministre Ferhat Aït Ali Brahim parait être un ballon-sonde destiné à mieux faire apprécier la situation sur le terrain au complexe sidérurgique El Hadjar.
Pour, également, évaluer financièrement les moyens à engager et réussir la relance des machines de production et de commercialisation des produits sidérurgiques. Telles sont, entre-autres les orientations fixées par Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune à l’ouverture hier, à Alger de la séance de travail regroupant le Premier ministre et les membres du Gouvernement concernés. La rencontre était également une opportunité à saisir pour débattre de «tous les aspects de la nouvelle approche socio-économique en prévision de sa présentation pour adoption lors du prochain Conseil des ministres». Quelques indiscrétions recueillies au fil des étapes de la visite ministérielle au complexe sidérurgique de Annaba permettent de dire que la séance de travail d’hier mardi s’articulait autour de la relance industrielle. Il y a aussi la reprise en main du secteur industriel. Egalement dans les options favorables, le développement des infrastructures et de la logistique rurale. Il est aussi question d’innovation et de biotechnologies, de tourisme et d’échanges internationaux.
Dans d’autres indiscrétions, il s’agissait de perspectives liées au développement du capital humain. Ce dernier chapitre a été qualifié de très important. Devant s’inscrire dans la durée, il constitue pour les cadres dirigeants des entreprises, un facteur déterminant pour une croissance économique soutenue dans un contexte de paix et de bonne gouvernance. Ce qu’ont souligné plusieurs d’entre-eux. Invités à donner leur avis lors des différentes étapes de la visite au complexe sidérurgique El Hadjar, Sider, plusieurs l’ont qualifié d’indispensable au bon déroulement du Plan national de relance socio-économique prônée ce dernier mardi par le président de la République. «Si elle veut concrétiser ses attentes, l’Algérie doit se décider rapidement dans le lancement des projets. Bien qu’elle soit financièrement en difficulté, il reste qu’elle n’a pas de contraintes extérieures liées à des crédits de l’étranger», souligne un de nos interlocuteurs. Il a estimé que le ministre des Finances aura le beau jeu avec un endettement extérieur nul. «Cette situation est à même de permettre à notre pays de sortir la tête de l’eau.
Financièrement, elle est qualifiée de favorable même s’il sera question, par la suite, de faire appel à des créanciers extérieurs. «Cela sera fait, certes sous des conditions. Mais, elles ne seront pas aussi contraignantes que celles passées sous d’autres cieux avec les institutions financières internationales sans les contraintes excessives telles que celles enregistrées en crédits au bon vouloir de ces institutions internationales», indique un de nos interlocuteurs. Il a estimé que malgré les alertes lancées par certains sur le contexte économique difficile que vit notre pays avec un contexte économique défavorable aggravée par la pandémie du Coronavirus, la situation est maîtrisable.
Ces faits et bien d’autres auraient pu être mieux appréhendés avec des éléments d’informations très proches de la réalité du terrain. D’autant qu’il était question de conférence de presse à l’issue de la visite du ministre de l’Industrie au complexe Sider. Ce rendez-vous n’a pas eu lieu. Le ministre avait été appelé à rentrer pour se préparer à la séance de travail qui a eu lieu hier sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Il s’agit de donner de l’élan et de fournir des réflexions innovantes sur la stratégie par laquelle l’on pourrait faire de l’engagement civique des travailleurs, un catalyseur pour une participation plus efficace au développement socio-économique du pays.
A. Djabali