Le projet de révision de la nomenclature «bientôt» finalisé

Activités de l’artisanat traditionnel et des métiers

Le projet de révision de la nomenclature des activités de l’artisanat traditionnelle et des métiers sera «finalisé, d’ici quelques jours, et transmis au secrétariat général du gouvernement pour examen», a déclaré, mercredi à Médéa, le directeur général de l’artisanat et du travail familial.

«Un groupe de travail planche actuellement pour apporter les dernières retouches à la mouture finale du projet de révision de la nomenclature des activités de l’artisanat et des métiers traditionnels qui sera soumise prochainement aux services du secrétariat général du gouvernement pour examen et approbation», a indiqué Kamel Ed-Dine Bouame, en marge des travaux d’un groupe d’experts, qui s’est réuni à Médéa. S’inscrivant dans une optique d’adaptation du secteur de l’artisanat et des métiers traditionnels aux nouvelles conjonctures économiques, le projet en question est appelé, selon ce responsable, à «impulser une nouvelle dynamique à ce secteur, de mieux l’organiser, le rendre plus performant, que ce soit en terme d’emploi, de valeur ajoutée ou de diversification», a expliqué le DG de l’artisanat et du travail familial auprès du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial. Les modifications apportées à l’ancienne nomenclature, promulguée en 1997, à laquelle ont été introduits quelques rajouts en 2007, visent à doter le secteur d’un outil susceptible de hisser l’activité artisanale aux standards internationaux, de lui permettre d’accompagner l’évolution des métiers traditionnels, de s’adapter également au progrès technologique, tout en assurant la pérennité et la sauvegarde du savoir-faire local, a précisé le même responsable. La nouvelle nomenclature, fruit de plusieurs mois de travail impliquant différents secteurs, comportera 362 activités et métiers traditionnels, alors que l’actuelle nomenclature ne renferme que 339 activités, a révélé Kamel Ed-Dine Bouame, en faisant observer qu’en sus de l’élargissement de la liste des activités et des métiers traditionnels, 200 sous activités artisanales, couvrant 38 domaines, ont été incluses dans ledit projet de révision. Le but de l’introduction de nouvelles activités, mais aussi d’intégrer des sous activités en relation directe avec le secteur de l’artisanat et les métiers traditionnels, est de «densifier le tissu artisanal dans le pays, la création de nouveaux emplois, grâce notamment aux nouvelles activités proposées, offrir de nouvelles opportunités d’insertion professionnelle au profit des femmes au foyer et contribuer, surtout, à l’effort économique du pays», a-t-il conclu.
R. C.