Marine Le Pen étale sa haine de l’Algérie

Idéologie néocoloniale :

Les déclarations «racistes et haineuses» visant l’Algérie de la présidente du parti français d’extrême droite, Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, ont provoqué une vague de dénonciations et d’indignation, côté algérien. Ainsi, l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC) a fait remarquer dans un communiqué publié vendredi, que ces déclarations coïncident avec la célébration par l’Algérie de son 58e anniversaire de l’indépendance et la récupération des restes mortuaires de 24 chefs de la Résistance populaire contre l’occupation française.

«A chaque occasion historique célébrée par le peuple algérien en toute fierté et gloire, la présidente de ce parti ne manque pas de faire des déclarations racistes et haineuses attentatoires à la Révolution du 1er Novembre et ses martyrs, ainsi qu’aux symboles de la résistance populaire nationale», souligne l’ONEC, qualifiant un tel acte de «comportement destructif reflétant l’idéologie néocolonialiste». Pour l’Organisation, ces déclarations «grossières et racistes» constituent «un affront pour les porteurs du virus de la vengeance et de la haine, qui ne peut que renforcer la détermination du peuple algérien à oeuvrer et à lutter contre ces idéologies et leurs partisans, dans le but de criminaliser le colonialisme et de réclamer des excuses et un dédommagement moral pour les séquelles subies durant 132 ans d’occupation française». Plusieurs partis politiques se sont également indignés des déclarations de la présidente du parti français d’extrême droite, le Rassemblement national (RN), Marine le Pen, coïncidant avec la célébration du 58ème anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie et la fin de l’ère coloniale française que Le Pen a qualifiée d’«œuvre civilisatrice». Pour rappel, la dirigeante politique de l’extrême droite française, Marine Le Pen, a été ulcérée par la requête de l’Algérie demandant à l’Etat français de présenter des excuses quant à son lourd passé colonial. Dans une démarche motivée par des considérations de politique interne à la France, Marine Le Pen s’est attaqué à l’Algérie, pour flatter son électorat traditionnel et les nostalgiques de l’Algérie française, face à Emmanuel Macron qui tente, selon les observateurs, de regagner l’électorat français d’origine algérienne qui vit en France. De son côté, l’universitaire et chercheur en histoire, Hassan Remaoun, les Algériens ne doivent «absolument pas tomber» dans le jeu de Marine Le Pen et de l’extrême droite française. Il confirme, lui aussi, que Marine Le Pen «s’adresse moins aux Algériens qu’à son potentiel électorat en prévision de l’échéance de l’élection présidentielle de 2022».
L.A.