Il n’y a pas de date de péremption pour les bonnes nouvelles

MCA-JSK

Elles sont enfin là les bonnes nouvelles. Les visages des gestionnaires se décrispent. Le sourire égaie leurs visages et ces mêmes gestionnaires affrontent enfin leurs joueurs. La relance de leur programme est maintenant possible et ils pourront même le communiquer. La partie est maintenant jouable. C’est un peu le cas de la JS Kabylie qui voit ainsi les Zelfani, Fakhri, Al-Tubal et Rodolphe, bénéficier de leur permis de travail. Fini les allers-retours pour renouveler leur visa.

«C’est déjà un acquis, non pas pour nous, mais pour notre football. Je suis persuadé que c’est en régularisant toutes les situations des joueurs que l’on peut faire avancer tranquillement l’image de notre club. C’est vrai que la pandémie a été pour beaucoup dans le ralentissement de nos projets, mais maintenant que tout est OK, il nous reste qu’à attendre le feu vert pour reprendre le championnat ou ranger nos affaires et se préparer pour la saison prochaine». Voilà en résumé ce que le président de la JSK disait à chacune de ses conférences de presse. A présent, tout le monde semble être à l’aise depuis que les dirigeants aient récupéré ce samedi, les documents officiels auprès de la direction de l’emploi de la wilaya de Tizi Ouzou. A cette bouffée d’oxygène se mêle une autre, celle qui redonne confiance aux joueurs de la JSK, confirmé par le président, en l’occurrence le virement de plusieurs mensualités aux joueurs concernés. «Nous venons de verser quatre salaires pour certains et trois pour d’autres, et ce, en attendant d’autres rentrées d’argent prévues dans les jours à venir, ce qui nous permettra d’assainir progressivement la situation et mettre fin à cette crise financière impactée par la pandémie de Coronavirus. Je tiens à les assurer, leur situation sera totalement apurée d’ici le mois d’août». Une déclaration qui donne des ailes, et surtout de la confiance aux acteurs du club. Nous noterons que sa philosophie ressemblerait à celle de cet économiste français qui disait : «Il faut croire en soi, avoir une vision claire de ce qu’on veut faire, écouter les avis des autres, décider et avancer, avoir une attitude 100 % proactive, se méfier de ceux qui sont toujours contre…» Une autre nouvelle, moins gaie, plutôt attendue, depuis quelques temps, concerne l’éventuel départ du Directeur technique du club, Jean-Yves Chay. Il serait sur le point de partir. Son âge, 72 ans, ne serait pas la cause, mais plutôt une fatigue qui l’obligerait à rejoindre sa famille. Ce directeur technique, tant aimé et respecté, promettait qu’il serait en connexion avec la direction ce qui ne l’éloignerait pas du club, il resterait à l’écoute. Toutefois, la direction ne dit rien sur son départ.

L’autre bonne nouvelle…

Celle-ci débarquée de la Direction générale de Sonatrach, avec des éléments qui permettent à la direction du Mouloudia d’Alger de lever ses voiles et de se laisser pousser par son optimisme qui le caractérise. La première est relative au retour prochain de celui qui fut le dirigeant de ce club lors des années 80, à savoir Abdellatif Bourayou. Non seulement puisqu’une seconde bonne nouvelle serait attendue cette semaine, si ce n’est déjà fait. Il s’agit du déblocage de son budget 2020 par la société pétrolière. Une réunion urgente a été programmée ce dimanche, et provoquée par le P-DG qui aurait été sensible aux revendications du club algérois. Le président du Conseil d’administration, Nasser Almas, en présence de deux conseillers du P-DG et du Secrétaire général, étaient face au P-DG qui leur aurait confirmé leur maintien à la tête du MCA. Ceci d’une part, et d’autre part, à débloquer le budget de l’année en cours, soit un montant de 25 milliards. Une occasion pour les représentants de ce grand club de mettre à profit cette réunion pour alerter le N° 1 de Sonatrach sur les diverses questions qui restent en suspens et qui empêcheraient le Doyen d’aller vers la concrétisation de ses différents projets. L’annonce a fait le tour de la capitale et les joueurs reprennent des couleurs après avoir tenu presque 6 mois sans salaire. Certains amoureux du club nous ont interpellés, c’est le cas de Belaid Aissaoui : «C’est ce que nous attendions. Nous souffrons énormément, et on ne sait pas qui sont ces personnes qui voudraient nous barrer la route ? Le MCA dérangerait-il à ce point ? Ce que nous avons, du moins, ce dont nous doutons. Les blocages viennent de l’intérieur, mais il faudrait bien arriver un jour à situer ces perturbateurs… Al Hamdoulllah. Nous restons confiants pour la suite». Pour aâmi Rezki, mécanicien de son état : «Le MCA n’est l’ennemi de personne. Peut-être qu’ils y avaient des personnes qui voulaient créer cette zizanie pour éviter au Mouloudia d’être le champion, mais vous savez, cela n’est pas une priorité avec ce qui se passe dans notre pays, cette pandémie. Nous n’avons pas le cœur au ballon. Espérant que ce virus quitte cette planète. Nous voulons du bien pour tout le monde, Algérien ou autres…»
H. Hichem