Des parents d’élèves saisissent le Snapest

Boumerdès

Des parents d’élèves veulent des examens de rattrapage, particulièrement dans le cycle du moyen et du secondaire. Ils viennent de saisir le Snapest pour l’organisation d’examens de rattrapage ou de rachat avant la reprise des classes en octobre prochain.

Des examens salutaires pour les élèves qui pourraient permettre à certains dont la moyenne actuelle n’atteint pas les 9 points requis de passer en classe supérieure. Au calcul de leurs moyennes sur la base des deux seuls trimestres comptabilisés pour le passage, ils sont considérés comme redoublants appelés à refaire leur niveau, d’autres seront exclus. Les parents d’élèves qualifient cela «d’injustice», alors que d’autres «d’exagération», car ils estiment que par exemple, selon le témoignage d’un parent d’élève du lycée Chafai de Bordj Menaïel «le troisième trimestre est censé être déterminant, alors que le premier trimestre est pour l’adaptation et le deuxième trimestre est plutôt incitatif». Et c’est pour cela que sur la base pédagogique le Snapest émet le même avis et souhaite que les parents d’élèves « décus» saisissent l’opportunité de rendre compte de la situation au directeur de l’Éducation nationale.
Étant donné que le troisième trimestre n’a pas eu lieu, il est souhaitable de donner une chance aux élèves. Les élèves, tous paliers confondus, sont traumatisés depuis qu’ils ont quitté les bancs des classes à cause de la pandémie du Coronavirus, santé oblige, ils sont atteints d’une psychose alarmante, perturbatrice dans leur mental psychologique, psychique depuis que les dates des examens et le suspense des modalités de passage ont été communiqués. Des appréhensions et des soulagements. Les parents d’élèves pensent que le passage d’un niveau à un autre pour les cycles primaires, moyen et secondaire qui devront s’effectuer sur la base du calcul de la moyenne des premier et deuxième trimestre n’a pas été bien réfléchie, les notes d’admission au sein d’un même palier doivent être revues à la baisse, car justifier d’une moyenne de 4,5 sur 10 pour passer d’une classe à une autre au primaire et de 9 sur 20 pour le moyen et le secondaire, les parents d’élèves pensent qu’une exception doit être faite à cet effet pour cette année traumatisante et que la note de 7 sur 10 est largement suffisante pour les élèves du moyen et du secondaire et de 3 sur 5 pour le primaire et aussi, il ne faudrait pas que des élèves soient sujets à l’exclusion, car la déperdition scolaire doit être éviter à jamais.
Le ministre de l’Education, en collaboration avec les syndicats de l’Éducation doivent trancher à ce sujet et mettre les enfants dans de bonnes conditions psychologiques, car certains parents d’élèves se disent inquiets des répercussions que cela pourrait avoir pour les élèves. Il faut donner plus de chance pour l’élève, car pédagogiquement dans l’année scolaire, il existe trois compositions durant l’année scolaire qui relativise qu’un élève peut ne pas avoir une bonne moyenne sur les deux trimestres, mais qu’il arrive à se rattraper au troisième et qui offre toutes les chances de passage au palier supérieur. En effet, si on tient compte de la moyenne de passage, même réduite à 9 sur 20, des élèves avec 8,75 sur 20 risquent l’exclusion si leur âge dépasse les 16 ans, et ceci conformément à la législation scolaire, et là est le point noir.
Kouider Djouab