Le nouveau plan de circulation tarde à être fonctionnel

Aïn Beïda (Oum El-Bouaghi)

Le plus grand centre urbain de la wilaya d’Oum El-Bouaghi présente un attrait certain pour les visiteurs de la région qui viennent fréquemment s’approvisionner en fruits et légumes et viandes fraîches à des prix compétitifs.

L’image de la ville d’Aïn Beïda est en train de ternir du fait de la circulation devenue très difficile et parfois impossible sur certaines artères cause du nombre impressionnant de véhicules qui s’agglutinent dans les ruelles et notamment dans le boulevard des jeûneurs et le quartier dit «sétifien». On gare n’importe comment et on stationne d’une manière anarchique. Pour se déplacer d’un endroit à un autre, les conducteurs doivent faire preuve de patience et garder leur sang froid. Il est noter que les feux tricolores sont à l’arrêt depuis plus de 10 ans, ce qui rend la circulation impossible et personne ne respecte plus la priorité. Même les passages pour piétons ne sont plus visibles et deviennent un véritable casse-tête pour les traverser.
A cela s’ajoute le phénomène des motocycles et autres bécanes qui provoquent ces derniers jours une recrudescence effarante dans la ville au point d’inquiéter les citoyens en cette période exceptionnelle que traverse le pays due au covid-19. Ils défilent matin et soir sur les boulevards de la ville sans discontinuer causant d’énormes désagréments aux riverains dont certains sont malades et d’autres ont perdu leurs parents, frères, proches et même des amis à cause de la propagation du coronavirus qui continue ses ravages quotidiennement. N’oublions pas de signaler que dans beaucoup de cas, le passage des véhicules de gros tonnages en plein centre-ville qui provoquent d’énormes dégâts sur certaines routes avec bruit et émanation de fumée et ce en dépit de l’ouverture à la circulation des routes de contournement. Alors à quand le nouveau plan de circulation dont on parle à chaque fois pour atténuer l’encombrement de la ville ?
A. Remache