«Vous êtes des indicateurs de la police !»

Le chef de bureau de La Nouvelle République violemment pris à partie

C’est en ces termes et autres vocables orduriers dont on se refuse à faire un thème de propagande que le patron d’une boulangerie sise à la place d’El Argoub avec l’aide de ses fils, nous ont violement pris à partie devant des citoyens dont certains sont intervenus pour séparer cette agression des plus violentes que subissent les journalistes dans la wilaya de Mascara.

Les causes de cet incident, où les gros bras des halles se sont sassés en revue à l’image des salles de boxe, pour une histoire de photos, qui ont été prises devant la fameuse boulangerie irrespectueuses des lois du confinement où des chaînes interminables sont omniprésentes. Dans cette optique, notre boulanger en question s’est vu, parait-il, fermer les portes dans un passé récent. Nonobstant, ces faits dangereux, il est inadmissible que tous ce beau monde se joignent à la vague de violence pour mater la presse, et ce, via des individus malsains qui ont des connaissances dans les divers corps des services de sécurité et autres «Maarifa»,en haut lieu de l’Etat- providence , font et défont les lois de la République à leurs guises, en agressant et frappant des journalistes de la douleur qui font uniquement leur travail dans des conditions des plus déplorables.
Comment voulez-vous renverser cette tendance, alors que le fils du boulanger accompagné de son père n’ont pas trouvé mieux que de déclarer en ces termes devant les oisifs et autres indolents personnages : «Je connais ou vous habitez prépare-toi à ta fête, on vous sucera votre sang espèce d’indicateur !». C’était clair et net et devant ce qui se passe comme attaque demeure une tendance qui menace les fondements de la démocratieen Algérie. Ainsi, c’est une véritable menace de mort dans la wilaya de Mascara, devenue une mode au balcon à l’égard des journalistes, régulièrement pris pour cible alors qu’ils ne font qu’assurer leur mission d’informer. Les tentatives d’intimidation pour empêcher un journaliste de filmer sur la voie publique, le fait de photographier son badge professionnel après l’agression pour le menacer devant des personnes censés de protéger des journalistes. La seule offense qu’on a commis c’est d’avoir pris des photos de cette scène indescriptible devant la boulangerie, et on attend notre tour pour nous tuer, à l’image du malheureux citoyen qui a été écrasé à mort volontairement par un gamin de 18 ans au centre-ville de Mascara.
Manseur Si Mohamed