La candidature de Mahyaoui pour la présidence de la SSPA se précise

MCO :

Le président du CSA/MC Oran, Tayeb Mahyaoui, s’apprête à déposer sa candidature pour briguer le poste de président du Conseil d’administration de la Société sportive par actions du club de Ligue 1 de football, a-t-on appris mardi auprès de son entourage.

La SSPA/MCO est sans président depuis juin 2019, soit depuis la démission d’Ahmed Belhadj, qui a assuré cette mission pendant cinq saisons, rappelle-t-on. Les interminables conflits entre les actionnaires ont porté un énorme préjudice à la formation phare de la capitale de l’Ouest et ralenti le processus de son affiliation à l’entreprise «Hyproc Shipping Company» (filiale de Sonatrach), après que les deux parties ont signé un protocole d’accord en janvier 2019 sous le parrainage des autorités locales. Tayeb Mahyaoui promet justement de relancer ce processus, en assainissant d’abord la situation financière et administrative de la SSPA, comme exigé par la direction d’Hyproc pour conclure la transaction, a précisé la même source. Ayant déjà présidé la SSPA/MCO lors de l’exercice 2010/2011, l’actuel patron du club amateur du «Mouloudia» s’est engagé, s’il venait d’être élu lors de l’assemblée générale des actionnaires prévue le 10 août prochain, à se retirer de son poste, une fois le club racheté par «Hyproc» ou une autre entreprise publique, assure-t-on encore de même source. La crise administrative et financière qui secoue le MCO a interpellé les autorités de la wilaya qui organisent depuis quelques semaines des rencontres à répétition entre les principaux actionnaires du club afin d’aplanir leurs divergences et les aider à trouver un consensus pour élire un nouveau président capable de remettre de l’ordre dans la maison, souligne-t-on. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, en visite de travail à Oran la semaine passée, avait été à son tour interpellé par des supporters du MCO qui s’en sont plaints auprès de lui de la situation prévalant dans les hautes sphères de leur formation. Le représentant du gouvernement avait lui aussi déploré l’état dans lequel s’est retrouvée la formation d’«Al Hamri», appelant les actionnaires à «régler leurs problèmes internes» pour permettre à leur club, qui n’a plus goûté à la joie des sacres depuis 1995, de retrouver son lustre d’antan.
R. S.