Le paysage environnemental devient problématique

Relizane

Que fait le mouvement associatif, les médias, la cellule familiale, en matière de sensibilisation sur la nécessité de la préservation de la propreté et de l’hygiène ? Ne faudrait-il pas songer à créer une police de proximité urbaine, chargée du respect de la propreté et de l’hygiène du paysage environnemental ?

Une police chargée, également, de lutter, effectivement et efficacement, selon les lois en vigueur, contre les désagréments sonores de toutes sortes, provoqués par les motos, les cortèges nuptiaux, les feux d’artifices anarchiques et autres bruits incommodants qui portent atteinte à la tranquillité et au calme, dans nos villes et, de là, à la sérénité des citoyens. Le paysage environnemental de la wilaya de Relizane, dans les grandes villes comme dans les petites agglomérations et autres villages, redevient, il est malheureux de le dire, de plus en plus, problématique. Et pour cause, partout où vous passez, dans les rues et ruelles, sur les trottoirs, dans les cours et cages d’escaliers des immeubles, relevant de l’OPGI comme aux abords des habitations privées, les espaces libres, jardins publics, marchés de fruits et légumes, dans les lieux publics en général, ce sont, très souvent des tas et des tas d’immondices, de toutes sortes qui vous «accueillent». En effet, ayant connu durant les dernières années une amélioration en matière de propreté et d’hygiène, grâce à une bonne prise en charge de la part des autorités locales, constatée d’ailleurs, aussi bien par les habitants que par les citoyens de passage, plus particulièrement dans le chef-lieu de wilaya qui constitue la véritable vitrine de toute la région, l’état du paysage environnemental d’aujourd’hui s’est très nettement détérioré et dégradé au point où l’on est amené à se poser moult question comme : «Que signifie le civisme aujourd’hui ?».
N. Malik