Une société fictive de production de médicaments mise hors d’activité

Constantine

La brigade mobile de police judiciaire (BMPJ) de la zone de Palma relevant de la Sûreté de wilaya de Constantine, a saisi 462.600 comprimés de différentes classes thérapeutiques dont 150.000 substances hallucinogènes, dans une affaire de mise hors d’activité d’une société fictive de distribution de produits pharmaceutiques, a-t-on appris dimanche auprès de ce corps de sécurité.

L’opération qui s’est également soldée par l’arrestation de deux (2) personnes, gestionnaires de cette société fictive, a été réalisée sur la base d’investigations de terrain, suite à une information dénonçant une activité suspecte de vente de médicaments, a précisé un communiqué de la cellule de communication et des relations publiques de la Sûreté de wilaya. Les enquêteurs ont procédé, dans un premier temps, à l’identification des différents dépôts de stockage de médicaments de cette entreprise, répartis sur plusieurs régions dans la wilaya avant de perquisitionner les lieux et de procéder à la saisie d’un demi-million de comprimés, de près de 20 millions de dinars, d’équipements informatique, de factures d’acquisition de médicaments et un véhicule utilisé dans les transactions, a détaillé la même source. L’enquête approfondie menée avec la collaboration des services des Directions de la santé et du commerce, a démontré que cette société de distribution de médicaments était fictive, les factures d’acquisition et de vente étaient falsifiées ainsi que les cachets utilisés dans l’activité commerciale, relève le communiqué. Un dossier juridique a été établi à l’encontre des mis en cause, qui ont été présentés devant la justice pour entre autres, «faux et usage de faux dans des documents officiels», «falsification de cachets», «non-respect des lois régulant l’utilisation des médicaments et celles liées au contrôle administratif et technique concernant l’acquisition et la vente des comprimés psychotropes», «possession, stockage et vente de manière illégale de produits pharmaceutiques dans le cadre d’un réseau criminel organisé», «exercice illégal d’un métier de la santé», a-t-on signalé.
R. R.