«Il n’y aura pas de recours à l’endettement extérieur»

Benabderrahmane, ministre des Finances :

Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a indiqué, avant- hier, lors d’une visioconférence avec le vice-président de la Banque mondiale pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord Farid Belhadj, que «l’Algérie ne fera pas recours à la dette extérieure, et qu’elle utilisera les différents leviers internes pour assurer la couverture des besoins de financement de son effort de développement».

A ce titre, le ministre a fait savoir que l’Algérie a engagé un processus ambitieux de réformes, selon une démarche participative incluant non seulement l’administration et les institutions publiques, mais aussi les différents partenaires économiques et sociaux, a indiqué un communiqué du ministère. Il a affirmé, dans ce sens, que ces réformes concernent divers domaines à l’instar des réformes fiscales, budgétaire, bancaire et financière, ayant pour but l’amélioration du climat des affaires en Algérie. Ainsi, lors de cette rencontre les deux parties ont discuté sur les voies et moyens par lesquels cette institution pourrait appuyer l’Algérie dans ses efforts de développement, notamment sur les courts et moyen termes, a précisé la même source. Elle a été l’occasion également aux deux parties pour évoquer l’état et les perspectives de coopération entre l’Algérie et l’institution internationale.
Dans son intervention, M. Benabderrahmane s’est félicité de la qualité du partenariat avec la Banque mondiale, tout en l’invitant à poursuivre son appui à l’Algérie, à travers des appuis technique, notamment dans les domaines de réformes où cette institution dispose d’une expertise avérée. Pour sa part, le vice-président de la région MENA a exprimé sa satisfaction quant à la qualité de la coopération engagée jusque-là avec l’Algérie. Il a réitéré, à l’occasion, la disponibilité de la Banque mondiale à apporter son appui pour un accompagnement de l’Algérie dans son processus de réformes et de relance de son développement économique et social pour bâtir une économie diversifiée, résiliente et prospère, a conclu le communiqué. Par ailleurs, la banque mondiale a sorti son nouveau rapport de classement de produit intérieurs bruts (PIB 2019), relatif aux économies d’Afrique, dans lequel l’Algérie figure 4e. Cette classification représente la quantification de la richesse annuelle. Le rapport indique, par ailleurs que le PIB s’est établi à 169 98 milliards de dollars en 2019 ; après avoir atteint un pic de 213 81 milliards de dollars. Selon le même rapport les pays africains les mieux positionnées dans ce classement sont ceux dotés de ressources minérales mondiales.
Manel Z.