Des associations caritatives au chevet des «sans domicile fixe»

Relizane

Au vu de la situation actuelle et la propagation du coronavirus, les sans-abris sont plus vulnérables, d’autant qu’ils sont sans protection au sens large du terme. La triste réalité est que leur majorité souffre de plusieurs maladies chroniques, infections et autres maux en raison des conditions inhumaines dans lesquels ils vivent.

La réalité est souvent cruelle et doit être décrite telle qu’elle est. Déjà en temps normal, cette frange de la société subit tous les aléas de la vie. Depuis le début de la crise, des dispositions ont été prises pour protéger la population, mais pour ce qui est des SDF, aucun plan viable n’existe, et ce, pour la simple raison qu’aucune structure n’existe pour abriter les sans domicile fixe de Relizane, ne serait-ce que temporairement. Pour l’heure, les autorités sont appelées à trouver un abri temporaire pour les quelques sans-abris de Relizane, parmi lesquels figurent des réfugiés syriens et des ressortissants subsahariens avec notamment beaucoup d’enfants. Des associations caritatives à l’image de « Le geste qui sauve », « El Izdihar », s’efforcent avec les maigres moyens du bord, de leur venir en aide distribuant nourriture, couvertures, masques, bavettes, gants et désinfectants, de manière plus ou moins régulière. Une action renforcée et épaulée par des particuliers qui tentent d’offrir un tant soit peu d’espoir à ces personnes par leur solidarité.
N. Malik