Cap sur une nouvelle économie en concertation avec les partenaires sociaux

Plan de relance

Le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali Braham a affirmé lundi que la rencontre sur le plan de relance économique et sociale prévue mardi et mercredi à Alger sera axée sur l’élaboration d’une «nouvelle orientation» économique en concertation avec les partenaires sociaux, des experts financiers et des sociologues.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M. Ait Ali a indiqué que la rencontre sur le plan de relance économique et sociale prévue les 18 et 19 août courant au Centre international des conférences (CIC) devra aborder la mise en place d’une nouvelle orientation économique en concertation avec les organisations patronales et les syndicats, ainsi que des experts et sociologues. «Ce n’est pas une rencontre tripartite comme celles organisées dans le passé, mais une véritable concertation qui permettra au gouvernement d’écouter et d’échanger avec les autres partenaires sociaux. Ces derniers seront invités aussi à prendre connaissance des attentes et objectifs de l’Exécutif en matière de développement socio-économique», a expliqué le ministre de l’Industrie.
Qualifiant également cette rencontre d’«Assises» consacrées au plan de relance économique et social, M. Ferhat Ait Ali a annoncé à l’occasion la présence de plus de 300 participants dont un tiers de personnalités indépendantes constitué, entre autres, d’experts nationaux vivant en Algérie et à l’étranger. A ce propos, le ministre de l’Industrie a précisé que les travaux de cette rencontre se dérouleront en cinq ateliers distincts qui seront axés sur l’élaboration d’un plan «structurel» et d’une «nouvelle économie» assurant que le gouvernement compte tracer sur un long terme un nouveau chemin de développement. «Il n’est pas question de discuter ni sur la conjoncture économique ni sur la situation financière du pays. Notre objectif est de tracer un nouveau chemin pour aboutir à une économie nouvelle», a-t-il tenu encore à clarifier. Abordant la situation de l’industrie nationale, M. Ait Ali a dressé un constat critique de l’état de ce secteur «sinistré» en termes de gestion «archaïque» et évoluant face une «fausse» concurrence de produits détaxés.
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