Tebboune sur tous les fronts

Développement économique

Quel que soit leur secteur d’activité socio- économique d’origine, les cadres dirigeants, experts, chefs d’entreprises industrielles ou de transformation agroalimentaire, spécialistes des loisirs, animateurs des chambres d’industrie et du commerce, agricoles et autres sont psychiquement et physiquement prêts à se mettre sur orbite.

Ils se sont déjà positionnés sur celle de la spécificité à tous les niveaux de gestion des secteurs d’activité. C’était au lendemain du discours du président de la République Abdelmadjid Tebboune. La tendance s’est poursuivie au fil des interventions et des décisions du chef de l’Etat à chaque fois qu’il est mis face aux principaux acteurs socio-économiques du pays. Il en a été ainsi depuis le 22 février 2020, date de son élection au suffrage universel. Ils n’ont pas perdu de temps, même si, pandémie de Coronavirus oblige, se pose, de part et d’autres, le problème du transport aérien et l’obligation du travail en vidéo conférence. Ce que d’aucuns ont qualifié d’alerte générale à tous les niveaux d’interventions socio- économiques, médicales, culturelles… A l’image de celle en préparation dans les groupes et entreprises de production et de commercialisation des produits miniers, industriels. Selon des sources généralement bien informées, dans les prochains jours seront rappelés à leur poste de travail d’anciens chefs d’entreprises. Celui d’où ils ont été écartés et où ils sont appelés à revenir le temps de transmettre leurs compétences reconnue à la veille de leur éviction.
Ils s’étaient opposés aux actions de mauvaise gestion dans des entreprises nationales d’autres de différents secteurs. C’est dire que l’alerte est générale et qu’il y a comme un regain de vitalité en parallèle des activités des filiales. Cela est intervenu avec la chute importante des cours de brut et le ralentissement des échanges mondiaux. D’où les commentaires négatifs des analystes qui prédisaient un schéma catastrophe pour l’Algérie dont l’économie dépend fortement des revenus pétroliers pour assurer son budget. Face au spectre d’un effondrement de l’économie nationale que lui prédisait bon nombre de ses adversaires intérieurs et extérieurs, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a instruit son staff à l’effet de mettre en place un plan national de relance. Ce dernier englobe l’ensemble des secteurs. Dans le lot il y a les chambres et les groupes de professionnels spécialisés dans différents domaines. Leurs réactions sont annonciatrices de la mise à exécution des instructions présidentielles pour la relance économique. Ce qu’atteste la mise à exécution décentralisée de différents plans de relance, d’ouvertures plus accentuées des guichets bancaires et des acteurs intéressés par des projets d’investissements ou la participation à des investissements directs des banques dans des projets socio-économiques en partenariat avec le secteur privé.
Il faut croire que ces cinq derniers mois de gestion du pays par le Président élu Abdelmadjid Tebboune ont permis au navire Algérie de rester à flot, de garder le cap, de poursuivre sa route et de tracer son chemin. À travers la loi des Finances rectificative adoptée récemment, le pays s’est, aujourd’hui, mis en situation d’amortir les effets de la crise, de relancer son économie et d’accélérer ses réformes. «En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête aggravé par la crise du Covid-19, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis, mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés», s’est réjoui le président de la République. Pandémie de Coronavirus d’un côté, crise financière imposée par la baisse du prix du baril de pétrole donc des rentrées de finances de l’autre, il y avait de quoi permettre à nos adversaires de prédire des jours sombres pour l’Algérie.
Ce qu’allait contredire le chef de l’Etat en annonçant un ambitieux plan national de relance économique en accordant la priorité à ceux porteurs dans plusieurs secteurs d’activités. En stimulant à travers des instructions le partenariat bancaire Public/Privé, l’exploitation des mines telle que celle de Ghar Djebilet, du phosphate, de l’or, du diamant et bien d’autres richesses algériennes, le vaste chantier d’investissement devrait se poursuivre comme remettre les gaz dans le navire Algérie. La capacité de résilience de l’économie algérienne face aux ravages de la pandémie de la Covid-19 a convaincu l’Exécutif d’axer sa stratégie de relance économique sur le plein-emploi. «Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi», a annoncé le chef d’Etat. Aussi, les deux zones économiques spéciales supplémentaires en devenir du fer et de l’acier, celle de l’agriculture dont le rendement se renforce chaque année un peu plus, tant de secteurs qui se présentent, entre autres, comme des outils clés de succès capables d’impulser la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois supplémentaires durant les prochaines années.
Ce qui justifie la multitude de réunions organisées tout au long de la semaine écoulée à différents niveaux des structures de l’Etat. Tel est le cas du groupe Sider où le groupe composé d’une douzaine d’unités de production a tenu son Assemblée générale ce dernier mercredi. L’ordre du jour est commun à tous : «Travailler dans le sens de la production et la commercialisation des produits algériens, c’est-à-dire permettre au groupe et à ses entreprises de devenir inclusifs et de créer encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années», a souligné Abdelmadjid Tebboune qui a déjà instruit le gouvernement sur ce pan prioritaire de son projet. Pour le chef de l’Etat, les perspectives en termes d’emplois devraient permettre de réduire efficacement le chômage et la précarité. La capacité de résilience de l’économie algérienne face aux ravages de la pandémie du Covid-19 a convaincu l’Exécutif d’axer sa stratégie de relance économique sur le plein-emploi. Selon le chef de l’État, «les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi». Aussi les zones économiques spéciales supplémentaires en devenir se présentent-elles, entre autres, comme des outils clés de succès capables d’impulser la création d’emplois supplémentaires.
A. Djabali