30.386 rapatriés en 6 mois

Algériens bloqués à l’étranger :

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a fait savoir, jeudi, que le nombre des ressortissants algériens rapatriés au pays depuis le début des opérations de rapatriement des ressortissants bloqués à l’étranger en raison de la pandémie de la Covid-19 depuis le mois de mars dernier jusqu’à mercredi 26 août 2020, a atteint 30.386 ressortissants à travers 4 étapes.

La 4ème et dernière étape de rapatriement a été lancée mercredi 26 août 2020, où un total de 512 ressortissants algériens ont atterri sur le sol du pays à bord de deux avions en provenance de Paris (319 ressortissants) et de Casablanca (193 ressortissants)», précise la source, soulignant que le programme de la 4ème étape de rapatriement inclura deux vols les 28 et 29 août 2020 en provenance de l’aéroport de Paris (France)». On sait que le Président Abdelmadjid Tebboune avait donné instruction de rapatrier tous les ressortissants algériens bloqués à l’étranger à cause du Coronavirus (Covid-19) et de n’abandonner aucun Algérien dans cette situation. Une question de communication et de coordination institutionnelles a altéré la bonne réussite d’opérations qui devaient donner la mesure des capacités de l’Algérie à organiser ces rapatriements. Au cours de la réunion du Haut Conseil de sécurité tenue le 16 mai 2020, le Président Tebboune avait donné, à cette occasion, des «instructions pour une prise en charge la plus coordonnée possible qui tienne compte des conditions particulières à chaque groupe de citoyens et aussi de l’impératif du respect des conditions sanitaires qui s’imposent en toutes circonstances lors de telles opérations». Le Président Tebboune avait mis un accent particulier sur «le besoin d’une solidarité avec ceux qui ont été fortement touchés par cette pandémie». Les Algériens bloqués à l’étranger avaient besoin de cette solidarité. Ils vivaient des situations pénibles, parfois sans ressources pour faire face à cette prolongation inattendue de leur séjour à l’étranger. Leur situation a été marquée par le désespoir, l’épuisement extrême physique et psychologique, aggravés par une situation financière au plus bas, proche de la mendicité. Il y avait des personnes souffrant de maladies chroniques qui n‘avaient plus les moyens pour renouveler leurs médicaments, des mères qui n‘arrivaient plus à nourrir leurs enfants, etc. Souvent, les responsables concernés par la situation de nos ressortissants à l’étranger ne répondaient ni à leurs messages ni à leurs appels téléphoniques. L’absence de communication des consulats concernés, a aggravé leur situation alors qu’ils avaient un énorme besoin de sentir qu’ils n’étaient pas abandonnés. L. A.