Les droits de l’Homme sont protégés en Algérie

L’ONU confirme :

La déception est grande chez les prétendus défenseurs des droits de l’homme qui ont cru pouvoir s’attaquer à l’Algérie sur ce thème, ignorant que notre pays est classé par l’ONU «parmi les premiers pays arabes où la liberté d’expression et la protection des droits de l’Homme sont consacrées».

C’est donc tout naturellement que le Bureau des Contentieux de l’ONU à Genève a rejeté une plainte introduite par des activistes politiques algériens à l’encontre des autorités algériennes, 24h après son dépôt et examen de son contenu par les délégués juristes du Bureau. Sur les ondes de la Radio Monte Carlo internationale, le Secrétaire du Bureau des Contentieux de l’ONU, Issam Al Muhammadi, a dit pourquoi cette plainte a été rejetée. En fait, il y a plusieurs motifs, notamment «le contenu non conforme aux rapports de l’Organisation des droits de l’Homme en Algérie, certains signataires ayant des antécédents judiciaires, tous les signataires ne sont pas résidents en Algérie depuis une période de 10 années et les initiateurs de la plainte sont détenteurs d’une double nationalité, dont certains n’ont même pas la nationalité algérienne».
«L’ONU et les organisations des droits de l’Homme étudient les dossiers et les plaintes après une évaluation minutieuse et approfondie par des juristes issus de plusieurs pays membre de l’ONU», a-t-il expliqué. L’ONU, a-t-il encore précisé, «s’appuie sur les rapports de ses antennes dans les pays et non sur ceux émanant de partis ou mouvements opposants, car leurs désaccords avec les régimes de leurs pays relèvent des affaires internes». En conclusion, M. Al Muhammadi a affirmé que «le rejet de la plainte reflète le classement de l’Algérie parmi les premiers pays arabes où la liberté d’expression et la protection des droits de l’Homme sont consacrées. Rappelons que le Président Abdelmadjid Tebboune avait reçu le 27 juillet, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari qui lui a remis le rapport annuel relatif à la situation des droits de l’Homme au titre de l’année 2019, et ce, en application de l’article 199 de la Constitution. A l’issue de cette audience, le président du CNDH avait déclaré à la presse, avoir constaté chez le président Tebboune «une forte volonté politique pour la consécration des droits de l’homme, notamment la liberté d’expression, l’indépendance de la Justice, la liberté de constitution d’associations et la liberté de manifester pacifiquement dans le cadre de la loi et la préservation des fondements de l’Etat». A cette occasion, le président du CNDH avait mis l’accent sur l’impératif de rétablir «la confiance du peuple».
L. A.