Les habitants de la périphérie réclament un meilleur cadre de vie

Relizane

La périphérie ouest du chef-lieu de Relizane manque pratiquement de toutes les commodités et ressemble plutôt à une cité-dortoir qu’à une cité résidentielle. Ses habitants n’ont jamais cessé de réclamer l’amélioration de leur cadre de vie, mais sans grands résultats.

Ils ont réclamé la réalisation d’infrastructures pour le service public, à l’instar d’une salle de soins, d’un marché de proximité, d’un stade et d’une aire de jeux. Mais également la réalisation d’un nouveau siège pour l’antenne de l’état civil de ce quartier, qui est toujours dans le rez-de chaussée d’un bâtiment. En plus de ces revendications, les habitants ont réclamé l’accélération des travaux au niveau des nombreux chantiers en cours près de leurs immeubles. Des chantiers qui provoquent, selon eux, des nuisances sonores durant toute la semaine et constituent un véritable danger pour les piétons, les enfants en bas âge, notamment. Aussi, les mouvements incessants des camions poids lourd, souvent chargés de matériaux de construction ou de gravats, causent également la détérioration du réseau routier de ce quartier.
«Les autorités locales, à leur tête le maire et le chef de la daïra de Relizane, doivent se ressaisir et revoir la politique de gestion des projets de développement dans notre commune, car tout simplement cette politique a toujours été injuste et notre quartier a de tout le temps été en marge du développement», se désole un autre habitant de ce quartier, qui n’a pas hésité à énumérer une longue liste de carences et de manquements, à l’instar de la défaillance des réseaux d’assainissement et d’éclairage public et l’absence d’un arrêt réglementé pour le transport : «Nous n’avons pratiquement rien dans ce quartier à part une petite antenne de l’état civil qui est dotée d’un seul guichet ! Cette entité administrative se trouve déjà en état de dégradation et devra être délocalisée vers un lieu plus adéquat pour les fonctionnaires et les citoyens»
N. Malik