Inspection des établissements culturels

Pour lutter contre la dilapidation des deniers publics

Des opérations d’inspection et d’accompagnement des établissements sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts seront menées pour plus de transparence dans la gestion et la lutte contre le gaspillage et la dilapidation des deniers publics, annonce un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

Ces opérations interviennent en application des orientations de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, portant sur le processus d’inspection et de contrôle du ministère pour «rationnaliser la gestion» et «assainir la situation financière» de ses établissements, précise le communiqué publié sur la page Facebook du ministère. Les services de l’Inspection générale du ministère de la Culture et des Arts mèneront ces opérations de contrôle et d’accompagnement, focalisant notamment sur les «établissements à caractère économique et commercial», pour veiller à l’application des lois et règlements en vigueur relatifs à la gestion des budgets et des subventions alloués, indique le communiqué.
Autre objectif que le département de Bendouda assigne à ces opérations de contrôle, établir le cas échéant, les dépassements dans la gestion pour une meilleure mise en œuvre de cette nouvelle stratégie, qui vise à, rapprocher les différents acteurs culturels du centre de décision, mettre fin aux pratiques bureaucratiques et permettre de réhabiliter ces établissements et améliorer ainsi leur rendement. Ces nouvelles mesures inscrites dans le projet de numérisation de l’administration, permettront, par ailleurs, la mise en place de contrats de performance que les gestionnaires de ces établissements s’engagent à respecter, au-delà de la nécessité de veiller minutieusement à la bonne gestion des «fonds d’aide et des festivals», ainsi que les «subventions accordées aux porteurs de projets et aux associations». Des mesures administratives et juridiques seront prises au terme des investigations menées par les instances de contrôle du ministère qui n’exclut pas de saisir, en cas de «soupçon de corruption», les institutions de contrôle financier compétentes.
R. C.