Une délégation du ministère de l’Energie sur place

Fuite de l’oléoduc OK1

Une délégation de haut niveau du ministère de l’Energie s’est déplacée mercredi au niveau du site de la fuite de pétrole survenue jeudi au niveau de l’oléoduc OK1 à El Oued, a indiqué un communiqué du ministère.

Cette visite a pour objectif de «s’enquérir de la situation et de la mise en œuvre des mesures prises par Sonatrach et les autorités afin de remédier aux dégâts de l’incident», enregistré au niveau de l’oléoduc OK1 à Oued Itel, localité d’Oum Touyour (wilaya d’El Oued) reliant Haoudh El Hamra (Hassi Messaoud) à Skikda, précise le communiqué. A rappeler que deux fuites sont survenues au niveau de l’oléoduc OK1 en raison de la crue qui s’est déclenchée suite à une forte précipitation en amont. La première fuite a été enregistrée à la sortie de la station de pompage SP2 à Djamaa, dans la commune d’El-Oued, point 190 + 200 (PK), tandis que la deuxième fuite a été enregistrée au point PK 263 dans la région d’Oum Touyour, dans la wilaya déléguée d’El-M’gheir. Après les mesures prises par Sonatrach, le pompage du pétrole brut à partir de Haoudh El Hamra vers la raffinerie de Skikda a repris lundi et s’est déroulée avec succès, à la fin de l’opération de maintenance de la partie endommagée et la remise en service des quatre stations de pompage, avait annoncé Sonatrach.

Fuite de l’oléoduc OK1 à El-Oued : aucun impact sur les eaux sous-terraines
Aucun impact n’a été enregistré sur les eaux sous-terraines à ce jour suite à la fuite au niveau de l’oléoduc OK1 à El-Oued, a assuré mardi à Alger le P-dg de Sonatrach, Tewfik Hakkar. Lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de signature de plusieurs contrats entre Sonatrach et des entreprises algériennes, M. Hakkar a fait savoir que les eaux souterraines n’ont enregistré «aucun impact» à ce jour suite à la fuite au niveau de l’oléoduc OK1 à El-Oued, survenue jeudi dernier, et dont le pompage a repris depuis lundi matin. «Nous allons suivre cette opération de façon régulière pendant une année afin d’assurer la sécurité des eaux et offrir le traitement nécessaire en cas d’impact», a-t-il souligné. Selon M. Hakkar, «le pompage de pétrole brut a repris avant même la fin du délai prévu».
Il a ainsi tenu à féliciter les équipes «qui ont travaillé sur place sans interruption, à leur tête un groupe de cadres de l’activité de transport par canalisation qui ont veillé sur cette opération jusqu’à 72 heures de suite pour certains». «Aujourd’hui, tous les efforts sont concentrés dans le traitement des effets de cette fuite», a assuré le P-dg de Sonatrach, indiquant que des équipes ont été dépêchées pour contenir les effets de ces fuites sur près de 30 km. «Nous travaillons au suivi de ces fuites et leur absorption via les outils et capacités que nous avons déployés sur place. Il s’agira par la suite de traiter ces effets grâce aux produits chimiques nécessaires», a-t-il expliqué.
Depuis le début de la fuite, d’importants moyens et filiales du Groupe ont été mobilisés pour l’absorption et l’aspiration des eaux polluées le long de l’oued, le traitement de toutes les flaques d’eau contaminées et le terrassement de certains tronçons qui feront l’objet de traitement par des unités spécialisées de l’entreprise. De plus, M. Hakkar a fait savoir que les responsables de Sonatrach se rendront à nouveau sur place prochainement pour suivre les opérations en compagnie des autorités locales. Pour rappel, deux fuites sont survenues jeudi dernier au niveau du pipeline OK1 dans la région d’El Baaj (El Oued), reliant le bassin rouge (Hassi Messaoud) et Skikda. La première fuite a été enregistrée à la sortie de la station de pompage SP2 à Djamaa, dans la commune d’El Oued, point 190 + 200 (PK), tandis que la deuxième fuite a été enregistrée au point PK 263 dans la région d’Al-Baaj, dans la wilaya déléguée d’El M’gheir.
R. R.