Une gestion persistante dans le flou

Sider-Ferrovial

«L’intégration du savoir-faire et la maîtrise du transfert de technologie par les jeunes cadres constituent une nécessité urgente dans le processus d’édification d’une véritable industrie algérienne». Tout a été dit dans ces propos tenus par le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Braham. C’était ce dernier mardi lors de la conférence de presse qu’il a animée à Annaba. Des propos qui n’ont pas eu d’échos à la mesure de leur importance.

C’est dire que la communication gagnerait à être mieux maîtrisée pour avancer dans l’intégration du savoir-faire. Pour également prétendre peaufiner le transfert de technologie par les jeunes cadres maintes fois souligné par les responsables. Cette démarche serait d’autant plus renforcée, que des milliers de jeunes accèderont à des emplois décents et seront moins tentés par des aventures périlleuses, que les efforts des travail les inégalités sociales, les disparités spatiales entre les villes et les campagnes, les zones urbaines et périurbaines seront éliminées et l’équité renforcée pour constituer une nécessité urgente dans le processus d’édification d’une véritable industrie algérienne», telle est, en tout cas, l’interprétation à accorder à la déclaration faite de dernier mardi à Annaba par le ministre de l’Industrie. «Je valorise la maîtrise des nouvelles technologies industrielles et la maintenance observée chez les jeunes cadres des entreprises Cital et Ferrovial et de plusieurs autres filières industrielles du pays», a-t-il soutenu.
Il s’était exprimé lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de l’entreprise Cital d’assemblage et de maintenance des rames de tramway. Au deuxième jour de sa visite de travail et d’inspection à Annaba. Le ministre a soulevé, parfois, implicitement la question de la rationalité dans les engagements à consentir et des efforts importants, en termes d’investissements et de réformes structurantes pour le secteur à préparer. S’agit-il de celui à lancer en étroite collaboration avec le privé qui permettra aux jeunes de recevoir des formations dans le cadre du modèle de formation école-entreprise, financée par l’Etat à côté d’autres initiatives développées avec le secteur privé. Ces efforts seront accompagnés de la finalisation de centres sectoriels de formation professionnelle aux métiers ferroviaires, mécanique du machinisme agricole et de la maîtrise énergétique, réalisés aussi en parfaite synergie avec les activités de Cital et Ferrovial et sidérurgique. «Ces efforts renseignent sur l’option vigoureuse prise pour mieux préparer la jeunesse aux réalités du marché du travail « a affirmé un des membres de la délégation ministérielle. Il a évité d’aborder la question de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.
Ils sont tous deux orientés vers les filières professionnelles spécialisées et vers les sciences et techniques, délivrant des enseignements plus centrés vers les besoins de l’économie nationale. Ce qui consolide le programme de renforcement des capacités pédagogiques des différentes universités algériennes. Au nombre de celles-ci, il y a celles concernées par des opérations de réhabilitations que, profitant de la conférence de presse, le ministre a superficiellement abordées dans les réponses qu’il a données portant sur des investissements dans la construction, les équipements, la réalisation de blocs scientifiques et technologiques et autres. Il faut dire que les échos des déclarations du ministre de l’industrie ont été nombreux. Ils ont quelque peu réduit l’impact du boycott de la couverture de la visite ministérielle par certains journaux dans les écrits sont dérangeants. Il faut préciser que, concomitamment à la relance des activités du Haut-Fourneau prévue pour le 15 septembre prochain, d’autres faits en étroite relation avec le lancement de l’industrie locale, notamment la sidérurgie figurent au premier plan de l’actualité.
Il a été aussi question d’une importante expansion de la carte universitaire, d’apprentissage et professionnelle et que dans la perspective de la prochaine rentrée universitaire des mesures spécifiques à appliquer pour renforcer la formation initiale de développer la formation continue dans : «Nous voulons une université viable et stable qui promeut la qualité davantage orientée vers l’enseignement des sciences, du numérique et des technologies», a indiqué un des étudiants interrogé sur l’avenir des jeunes au pays. En tout état de cause, malgré leur bonne volonté, les cadres dirigeants de ces trois institutions économiques ont beaucoup de travail qui les attend. Et ce n’est pas en appliquant un black-out total sur leurs activités qu’ils arriveront à réduire la pression et leur permettre d’aller vers la consécration. A l’extérieur, on les attend avec différents dossiers dont celui des 14 milliards de DA.
A. Djabali