C’est parti !

Bac 2020 sous la Covid-19

Le moment de vérité a commencé hier pour plus de 637.000 candidats à l’examen du Baccalauréat (session septembre 2020), et pour leurs parents aussi, plus stressés que leurs enfants.

Les candidats sont répartis sur 2.261 centres d’examen et passeront les épreuves durant cinq jours. Ils ont pu constater que toutes les conditions organisationnelles et sanitaires sont réunies pour la réussite du déroulement de l’examen du Baccalauréat. Les impressions exprimées par les candidats avant leur entrée en salle d’examen ont traduit le trac inévitable le premier jour, alors qu’ils sont, pour la plupart, confrontés à l’inconnu et sur le point de subir des épreuves décisives pour leur avenir. A la fin de la matinée, ils semblaient plus détendus, les sujets étaient, d’après nombre d’entre eux, abordables. Avant l’entrée dans le centre d’examen, les candidats ont dû se soumettre à la prise de température. Ensuite, des gestes qu’ils sont habitués à faire : le lavage des mains et le port de la bavette, puis la distanciation entre les tables dans la salle.
Le secteur de l’éducation a élaboré quatre protocoles sanitaires approuvés par le ministère de la Santé, en vue de protéger les candidats et les encadreurs mais également pour éviter la propagation de la pandémie, à travers l’engagement du gouvernement à réunir tous les moyens de prévention au niveau de tous les centres d’examen que compte le pays. Plus de six millions de masques sanitaires ont été prévus pour la protection des candidats et des équipes d’encadrement et de surveillance, outre les quantités importantes de solutions hydro-alcooliques. Le ministre a également souligné que par mesure de précaution, une salle a été aménagée dans chaque centre d’examen afin d’isoler d’éventuels cas suspects d’une contamination à la Covid-19. Un médecin a été désigné dans chaque salle d’isolement pour prendre les éventuels cas et se prononcer sur la conduite à adopter.
D’autres mesures ont été prises depuis avril dernier pour accompagner les élèves sur le plan pédagogique mais aussi psychologique, dont la dernière date du 25 août dernier et qui a consisté en la proposition des cours de soutien. Des dispositions ont été également mises en œuvre pour lutter contre la fraude, en vue de la préservation de la crédibilité de l’examen et la consécration du principe d’égalité des chances. Les cas jugés après le BEM, confirment que les autorités ont criminalisé toute forme de fraude et de triche aux examens scolaires, en introduisant des sanctions dans le Code pénal. Ces sanctions qui dépassent dorénavant les peines administratives sont devenues également judiciaires. Les tricheurs savent qu’ils risquent la prison et pas seulement l’ajournement de l’examen. Rappelons que c’est le Conseil des ministres du 10 mai dernier sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait décidé du report au mois de septembre, de l’examen du Baccalauréat en raison de la situation sanitaire prévalant dans le pays.
Lakhdar A.