Le registre de commerce ambulant en vigueur depuis hier dimanche

La procédure digitalisée et élaborée sur une plate-forme numérique

Le registre de commerce ambulant est depuis hier dimanche, en vigueur. L’annonce a été faite par le ministre du Commerce, Kamel Rezig. Une procédure qui englobera les différentes activités commerciales, notamment de services et qui permettra à l’opérateur, a-t-il dit, d’exercer son activité commerciale sur l’ensemble du territoire de sa wilaya, sans contrainte de l’adresse commerciale. Précisant que cette procédure sera digitalisée et élaborée sur une plate-forme numérique où les citoyens, a observé le ministre du Commerce, pourront trouver l’adresse des commerçants, connaître la nature des services offerts, et formuler systématiquement leurs demandes.

Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la radio algérienne dont il était l’invité de l’émission «La matinale», le ministre du Commerce a affirmé que l’objectif de cette opération est de faciliter la pratique de l’activité commerciale aux jeunes et de satisfaire les besoins des populations dans les zones enclavées et reculées, voire difficiles d’approvisionnement, en leur offrant, a indiqué le représentant du Gouvernement, différents services proposés par le commerçant ambulant. «C’est une mesure qui vise à donner une nouvelle dynamique à l’activité commerciale et à couvrir toutes les zones d’ombre», a poursuivi Kamel Rezig. Dès aujourd’hui (hier dimanche, ndlr), les jeunes et les commerçants pourront proposer et commercialiser 169 services, qu’il s’agisse de vente mobile ou de services mobiles, dans n’importe quelle région de pays. «Le ministère du Commerce travaillera à les accompagner dans une campagne de sensibilisation afin de les informer sur les avantages de cette nouvelle mesure qui vise à livrer les biens et services aux zones d’ombre et à toutes les régions d’Algérie en toute simplicité ainsi qu’à éviter les procédures d’obtention de biens immobiliers ainsi que les licences», a assuré le représentant du Gouvernement.
Sur un autre registre, le ministre a révélé que la facture d’importation avait été réduite de 7 milliards de dollars sur une période de six mois, faisant observer que la balance commerciale est en constance amélioration durant les six premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période de l’année dernière même si les prix du pétrole étaient au plus bas en 2019. «Nous travaillons avec tous les secteurs pour atteindre l’objectif de réduire la facture d’importation de 10 milliards de dollars», a encore indiqué M. Rezig, affirmant que les choses sont difficiles mais possibles. «Nous importons, ce dont le citoyen a besoin uniquement dans les quantités nécessaires, et tout ce qui est produit en Algérie, nous cherchons à le préserver et nous le remplaçons par le produit étranger», a poursuivi Kamel Rezig.
Lundi dernier, il, a fait savoir que la question concernant l’établissement du registre du commerce à l’export, en plus de l’ouverture d’un registre de commerce de troc, après que le registre de commerce d’exportation en gros ait été gelé pour les wilayas frontalières a été tranchée. «Le gouvernement fonde de larges espoirs sur la conquête commerciale du marché africain via les postes frontaliers», avait-il indiqué. «Conquérir commercialement le marché africain requiert des préparatifs de tous les secteurs, notamment ceux du Commerce, des Finances, des Transports et les Douanes», avait-il dit, révélant que des instructions ministérielles, que ce soit du Commerce ou d’autres secteurs, ont été données pour l’exploitation de cette porte frontalière et atteindre les objectifs escomptés de sa création.
Rabah Mokhtari