La Cour de Blida confirme la thèse de «la mort naturelle»

Polémique autour de la mort d’une femme à Blida

Le Parquet général près la Cour de Blida a affirmé, dimanche, que la femme répondant aux initiales «I. A.», décédée récemment à Blida et dont l’affaire est largement relayée sur les réseaux sociaux, était décédée de «mort naturelle», suite à «une hémorragie cérébrale» et «ne porte aucune trace de violence sur son corps».

«Selon les informations relayées récemment sur les réseaux sociaux, concernant le décès d’une femme répondant aux initiales «I. A.», et en vertu de l’article 3/11 du Code de procédure pénale, le Parquet général près la Cour de Blida précise qu’en date du 14/06/2019 aux environs de 11:00, les services de Sûreté de la daïra de Bouguerra ont été notifiés de la réception de la dame susnommée au niveau de la polyclinique qui a également notifié son décès», précise le communiqué de la cellule de communication du Parquet. «Les services de sécurité ont ouvert une enquête préliminaire, suivie d’une enquête judiciaire diligentée par le procureur de la République près le tribunal de Boufarik», ajoute la même source.
Lors de l’enquête, «l’époux de la défunte, ses parents et sa belle-mère ont été auditionnés, ainsi que la responsable du service de médecine légale à l’Hopital de Frantz Fanon», ajoute la même source. Selon les résultats obtenus, notamment l’autopsie du corps de la défunte, «la mort de cette dernière est d’origine naturelle, due à une hémorragie cérébrale, causée par des ecchymoses qui ont occasionné la compression de la glande thyroïde, une défense du bas ventre et une thrombopénie, avec inexistence de traces de violence sur son corps». «Agissant dans le cadre de l’enquête judiciaire, le juge d’instruction près le tribunal de Boufarik a rendu, en janvier 2020, une décision de non-lieu, confortée par la décision rendue par la Chambre d’accusation le 04/03/2020».
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